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Je n'ai que ça pour vous, désolé.
[ mode Blues ] Ca m'arrive, c'est rien, ça passera.
La prochaine suite arrivera...bientôt...
Bisous quand même, et MERCI aux 70 lecteurs de A La Dérive, chapitre 1 ( si,
si, VIVI, 70 ! o_O )
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Quelques heures après le départ de Simon, Laurent vint me rejoindre chez moi. Remarquant son air abattu, je le fis s’asseoir sur
le canapé, et lui demandai ce qui n’allait pas. Il me raconta ce qu’il venait de se passer, et j’avais du mal à y croire. Sans que je le veuille, une immense tristesse m’envahit. Il avait fait le
bon choix, je le savais, et intérieurement, je l’en remerciais, car s’il était resté, Dieu seul sait ce qu’il se serait passé tellement j’avais envie de lui lorsque je le voyais. Mais j’aurais
aimé le voir une dernière fois, qu’il me dise au revoir, plutôt que de s’en aller ainsi, sans un mot, sans aucune explication.
Je ne laissai rien paraître sur mon visage, de peur que Laurent s’en rende compte, et tentai de le réconforter, tant bien que mal.
Il était très perturbé et les larmes inondaient son beau visage, habituellement si joyeux. Je l’enlaçai amoureusement, et sincèrement, mais trouver les mots pour le rassurer n’était pas évident.
Mon sourire était forcé, mes paroles étaient hypocrites. Elles m’étaient destinées, autant qu’à lui, car j’avais aussi besoin de les entendre, à cet instant.
- Il va se débrouiller, t’inquiète pas. Il parle bien français, et il est plutôt
dégourdi. Il s’en sortira. T’es pas tout seul, mon cœur. Je suis là moi aussi, je suis là et j’ai besoin de toi. Je t’aime, Laurent.
Il se serra encore plus contre moi, et petit à petit, il se calma. Les pleurs cessèrent pour laisser place à un silence reposant.
Dans les bras l’un de l’autre, nous étions bien, malgré cette tristesse qui nous enveloppait.
Au bout de quelques minutes, il releva la tête et m’offrit un baiser plus passionné que jamais, répondant ainsi silencieusement à
mes besoins. Je l’aimais, oh oui je l’aimais. A cet instant, plus rien n’avait d’importance. Sa langue s’enroulant autour de la mienne, ses lèvres si douces, ses mains sur mes joues, les miennes
sur ses hanches. L’amour nous portait loin, très loin. J’en oubliais tous mes tourments, jusqu’à ce désir interdit qui m’envahissait parfois et qui n’avait pas lieu d’être, tant j’étais heureux
dans les bras de Laurent.
Il mit soudain fin à cette délicieuse torture qu’il m’offrait, sans qu’aucun de nous ne cherche quelque chose de plus poussé, puis
il mit ses mains dans les miennes, et me fixa intensément. Très sérieux, il finit par me murmurer ces quelques mots qui me procuraient à chaque fois une joie
immense.
- Je t’aime, Danny, merci.
Nous étions ensemble
depuis plus d’un an, mais notre passion était intacte. Sa présence me rassurait, son contact m’électrisait, ses mots me faisaient vibrer. Pourtant, ce jour-là, il ne se passa rien de plus. Une
simple étreinte nous suffisait.
Ce moment d’intimité fut
interrompu par l’arrivée de mon père qui rentrait du travail. Surpris, je regardai l’horloge accrochée au mur. Dix-sept heures trente. Je n’avais pas remarqué qu’il était aussi tard. Il passa
devant nous en nous souriant, puis se dirigea vers la cuisine. Il hurla pour nous demander si nous avions soif. Je regardai Laurent, il hocha la tête pour me faire comprendre que
oui.
- Oui, on a soif papa, amène ce que tu veux à boire ! Criai-je à mon tour.
Il revint rapidement,
avec trois verres et deux bouteilles dans la main. Il posa le tout sur la table basse et se servit.
- Tu veux quoi Laurent ?
- Je veux bien un pastis.
Mon père servit donc un
pastis à Laurent, avant de me passer la bouteille d’eau pour que je remplisse mon verre. Jusqu’à lors, bizarrement, Laurent ne m’avait jamais posé de questions, mais ce jour-là, il sembla
remarquer quelque chose, qui me paraissait pourtant évident depuis le temps qu’on était ensemble.
- Tu bois jamais d’alcool Danny ?? Me demanda-t-il, surpris.
- Non, jamais, répondis-je.
- La honte, en un an, j’ai même pas remarqué !!
Ca avait l’air de
beaucoup l’ennuyer, alors je lui souris pour le rassurer.
- Pourquoi ? Finit-il par dire
Hésitant, je me tournai
vers mon père, qui m’encouragea à tout raconter à Laurent.
- Quand je suis rentré au lycée, j’ai rencontré d’autres personnes, je me suis fait de nouveaux amis. On faisait souvent des fêtes, et généralement, on avait tous la
gueule de bois le lendemain matin, mais on s’amusait comme ça. Un jour, j’ai pas dormi là où la fête avait lieu, et je suis rentrée chez moi au milieu de la nuit, complètement bourré. Mon père
m’a entendu arriver, alors il est descendu. Quand il a vu l’état dans lequel j’étais, il a commencé à m’engueuler, et ça m’a énervé. Je me suis pas rendu compte de ce que je faisais. Je l’ai
frappé, sans m’arrêter. Il est resté trois mois dans le coma après ça. Il a pas porté plainte, parce que c’était moi, mais depuis, je touche plus à l’alcool.
Mon récit terminé, mon
père vint m’embrasser sur le front, puis il changea de pièce, me laissant ainsi seul avec Laurent.
- On en apprend tous
les jours avec toi, finit-il par dire.
- C’est ça qui est
bien, lui répondis-je. Il faut toujours pouvoir se surprendre.
Après avoir dit ces
quelques mots, je déposai mes lèvres sur les siennes, délicatement, et elles se caressèrent longtemps, comme si elles se découvraient chaque jour un peu plus.
Soudain, la porte
d’entrée s’ouvrit.
- Chériii !
C’est moi, je suis rentrée !
Ma mère venait
d’arriver, en toute discrétion, comme elle savait si bien le faire. En l’entendant, mon père revint au salon.
- Ma femme à moi, je
t’attendais.
Il l’embrassa goulûment,
et je tournai alors la tête pour happer à nouveau les lèvres de l’homme que j’aimais et reprendre notre exploration buccale là où nous l’avions laissée. Mes parents montèrent à l’étage, criant et
riant, ce qui laissait présageait de drôles de folies dans leur lit. Je me levai, et tendis ma main à Laurent, qui l’attrapa et me poussa vers ma chambre, me retirant chacun de mes vêtements, un
à un. La soirée s’annonçait longue et torride.
Quelques jours plus
tard, Laurent et moi annoncions à nos familles, à la plus grande surprise de tous, que nous avions envoyé nos demandes d’inscription à l’université de Brighton et que nous venions d’être
acceptés. Nous avions aussi droit à un logement universitaire prévu spécialement pour un couple. Je bénéficiais des bourses, mais pas Laurent, étant donné la situation financière de sa famille.
Ses parents avaient bien assez d’argent.
Pendant ce temps-là, en
France, à Toulouse, Simon croisa un jour un garçon dans la rue. Il crut que c’était moi tant il me ressemblait. Il alla lui parler, seulement pour cette raison, et ils firent connaissance. Il
s’appelait Johan, il allait rentrer à la faculté de médecine, et il avait été abandonné à sa naissance par sa mère, puis adopté.
A ce moment là, Simon se posa beaucoup de questions, mais il ne fit pas part de ses doutes à Johan. Il trouva rapidement un job de
serveur dans un café, ce qui lui permit de payer le loyer de l’appartement dans lequel il s’était installé. Il envoya alors son dossier d’inscription pour entrer en fac d’anglais
La complicité entre Johan et Simon arriva à son apogée lorsque la France remporta la Coupe du Monde de football le douze juillet
1998. Etant de vrais supporters, ils étaient sortis dans la rue, comme la moitié de la ville, et ils n’avaient pas dormi de la nuit. Ils commencèrent à sortir ensemble trois semaines plus tard,
fatigués de jouer au chat et à la souris.
Rien de sensationnel, mais il fallait y passer, et j'ai envie de la terminer.
Lool je mijote jamais rien de mauvais moi, que du bon^^
J'essaye de faire la suite assez vite, mais je promets rien, je suis plus motivée pour finir PLV la!
Reviens quand tu veux.
Bisous
C'est bien si le chapitre te plait, je le trouve juste un peu baclé^^
Gros bisous ma belle, je vais essayer de retrouver ma motivation...