Le lendemain, Laurent me répéta qu’il m’aimait. Il me le répéta car il savait que je m’étais endormi avant qu’il me le dise, la
veille. Il me le répéta souvent, et après cette journée, nous étions officiellement ensemble. Nos amis l’avaient accepté sans problème, mais nos parents n’étaient pas encore au courant, ce qui
nous empêchait de nous voir autant que nous le voulions, d’autant plus que nous n’étions pas dans le même lycée.
C’est après un mois de relation que j’annonçai à ma famille que j’étais homosexuel et leur présentai mon petit ami. Elle prit
cette nouvelle mieux que je n’aurais pu l’espérer. Pourtant, même si je n’avais pas honte d’être avec un homme, je me sentais mal à l’aise lorsqu’on se promenait main dans la main dans la rue, au
centre ville, car j’avais un peu peur de croiser des gens que je connaissais au lycée et qui trouvaient n’importe quoi pour se moquer de moi.
Les parents de Laurent, quant à eux, trouvaient qu’il était de plus en plus absent, qu’il leur parlait de moins en moins, mais ils
ne disaient rien, ils mettaient ça sur le compte du ‘trop de travail’ pour les examens et du ‘pas le temps’.
L’année de lycée terminée, les examens passés, nous décidions de prendre une année ‘sabbatique’, car nous n’avions pas vraiment
d’idée sur ce que nous voulions faire après le lycée. J’avais des grands-parents dans le sud de la France, les parents de mon père, qui acceptèrent de nous héberger pendant un an. Laurent partit
sans demander l’avis de ses parents. Il leur laissa seulement un mot pour ne pas qu’ils s’inquiètent trop.
Là-bas on trouva chacun un boulot. Laurent devint serveur dans un célèbre restaurant quatre étoiles. Il avait été avantagé pour
obtenir le poste, car il parlait anglais, et beaucoup d’anglais venaient manger dans ce restaurant. De plus, il connaissait les bonnes manières indispensables dans un restaurant de ce rang, car
ses parents les lui avaient apprises. Je devins quant à moi vendeur dans un magasin de thé. Je m’y connaissais, car mes parents, bien que français, m’avaient appris à vivre à l’anglaise. En plus,
tous les clients croyaient que j’étais anglais avec mon prénom !
Les parents de Laurent étaient tristes. Il était parti en leur disant seulement qu’il allait en vacances avec un AMI chez les
grands-parents de celui-ci, en France, et qu’il ne savait pas quand il reviendrait. Aucune adresse, aucun numéro de téléphone. Ils avaient beau l’appeler sur son portable, il ne répondait
pas.
Pour Noël, Laurent et moi passâmes tous les deux une semaine dans un petit chalet, dans les Alpes italiennes. Je manquais aussi à
ma famille, mais elle comprenait malgré tout que nous ayons besoin de nous retrouver seuls. Ils se doutaient tous que ce n’était pas toujours évident d’avoir sans arrêt les grands-parents sur le
dos. J’appelai mes parents le matin de Noël et je leur achetai des souvenirs mais ce fut tout. Il y avait pire que moi ! Laurent envoya simplement une carte aux siens, sans leur donner
d’adresse pour une éventuelle réponse.
Le matin de Noël, nous étions tranquillement assis sur le lit, dans la chambre d’hôtel, quand il m’offrit une magnifique montre en
argent aux reflets bleus, gravée d’un cœur entouré de nos initiales à l’arrière. On n’était ensemble que depuis six mois, mais on se connaissait déjà par cœur. Il savait que le bleu était ma
couleur préférée, et cette montre allait tout à fait avec mon style tout en étant très personnelle. Elle me plut énormément. J’avais peur que mon cadeau paraisse ridicule à côté, mais quand il
ouvrit mon paquet, il eut l’air tellement émerveillé que je m’ôtai vite cette idée de la tête. Je lui avais offert deux bracelets entremêlés. L’un était noir gravé de mon prénom, et l’autre
argenté gravé du sien. Ses deux couleurs lui collaient aussi parfaitement. Il était tellement ravi qu’il se jeta sur moi pour me remercier, m’étalant ainsi sur le lit. Il était allongé sur moi à
m’embrasser. C’était un baiser passionné, empli de tout l’amour que nous nous portions à cette époque. Je voulus le remercier à mon tour, alors je passai au-dessus de lui. Ma tête était au niveau
de son bas ventre quand je déboutonnai son jean. Je le fis glisser tout en embrassant ses cuisses, ses jambes, au fur et à mesure que le pantalon s’approchait du sol. Cela étant fait, je remontai
ma bouche jusqu’à son entrejambes et j’embrassai son sexe à travers son boxer. Il n’en pouvait déjà plus. Son sous-vêtement le serrait douloureusement, alors je le lui retirai aussi. J’embrassai
son sexe, ses testicules, avant de remonter jusqu’à sa bouche. Un long baiser s’en suivit, et j’eus du mal à y mettre fin.
- Je vais te remercier à ma façon, lui dis-je.
Il sourit, et je devinai aisément à quoi il pensait. A moi, a mon évolution. Il y a quelques temps encore, je ne savais pas
vraiment comment m’y prendre, j’étais perdu, je n’osais rien faire. Par la suite, j’étais devenu le plus actif des deux. Etre passif était tout nouveau pour lui mais ça avait l’air de lui plaire.
Parfois, nous échangions les rôles mais l’habitude reprenait vite le dessus.
Je glissai donc à
nouveau vers son entrejambes. Je fis langoureusement passer ma langue sur sa verge dressée, de haut en bas puis de bas en haut. Il commençait déjà à gémir, il était très sensible. Le moindre
contact charnel le faisait frémir.
Je l’admirai une
seconde, puis je pris son sexe dans ma bouche, impatient d’y goûter à nouveau. Je l’enfonçai aussi profond que je pouvais puis le retirai lentement, tout en faisant glisser mes lèvres autour. Je
répétai cette action plusieurs fois, d’abord en douceur, puis plus intensément. Je resserrai ma bouche autour de sa verge, de plus en plus, jusqu’à ce qu’il hurle de plaisir. Entre nous, une
simple fellation pouvait procurer autant de plaisir qu’une pénétration.
Sentant qu’il était au
bord de la jouissance, je libérai son sexe prisonnier entre mes lèvres, pour aller lécher son gland. Ce geste eut l’effet escompté. Ses cris se firent plus forts, plus rauques et il se déversa
très vite en moi. J’avalai sa semence avant de remonter rapidement au niveau de son visage pour la lui faire partager dans un baiser enflammé.
Nos langues se frottaient, nos bouches s’avalaient. J’étais dans un état indescriptible, je l’aimais, j’aurais voulu ne jamais le
lâcher, rester ainsi pour l’éternité. Sentant qu’il était à nouveau excité, je me redressai pour me déshabiller. Lentement, j’abaissai la fermeture de mon pantalon. Je le faisais languir, je
voyais son regard se voiler de désir. Devant ses yeux suppliants, je ne pus le faire attendre trop longtemps. J’enlevai mon pantalon et me retrouvai en caleçon.
Assis à califourchon sur son corps allongé, je fis glisser ma main à l’intérieur de mon sous-vêtement et commençai à me caresser,
tout en gardant mon sexe dissimulé. J’avais les yeux fermés, je ne pouvais pas voir Laurent, mais je sentais son regard posé sur moi, son excitation grandissante sous mes fesses, et j’entendais
sa respiration s’accélérer. Plus vite je me branlais, plus fort il respirait. Soudain, un léger courant d’air enveloppa mon bas ventre et me fit frissonner. J’ouvris les yeux. Laurent, malgré mon
poids sur lui, s’était redressé tant bien que mal pour abaisser mon caleçon et ainsi pouvoir admirer ma virilité fièrement dressée. Sous son regard insistant, j’arrêtai de me masturber. Je me
penchai pour lui voler un dernier long baiser avant d’attraper un préservatif sur la table de nuit. Je l’enfilai rapidement sur son sexe, sans changer de position.
Ne comprenant pas où je voulais en venir, il tenta de prendre le dessus mais je ne lui en laissai pas le temps et je m’empalai
brusquement sur sa verge dressée. Surpris, il se cambra royalement, dans un long gémissement de plaisir. Pour moi, la douleur fut vive mais de courte durée. Ce n’était pas la première fois que je
me laissais pénétrer sans préparation. Il me murmurait des mots doux qui avaient le don de m’apaiser, et la douleur repartait souvent aussi vite qu’elle était arrivée.
Il hurlait de plaisir, il criait mon nom, nous gémissions à l’unisson. Je bougeais mes hanches aussi vite que je pouvais pendant
qu’il me masturbait. Son corps tremblait, ses mouvements devenaient irréguliers. Il n’en pouvait plus, il transpirait. Le sang affluait dans ma verge, il la sentait palpiter sous ses doigts. Le
sang affluait dans sa verge, je la sentais palpiter au fond de moi.
Il était beau, irrésistible. C’est pour lui que je jouissais. Je tremblais, sans pouvoir m’arrêter.
L’orgasme, l’amour, le chaud, le froid, tout était mélangé. Nos corps enlacés, nos âmes liées à jamais. Nous ne faisions plus qu’un, il se libérait, puis se retirait, après m’avoir embrassé. Il
m’avait aimé, il m’avait fait sien. On s’aimait, on était bien. On se le disait, ce n’était pas rien. On s’endormait, sur ces aveux. On était heureux, on était deux.
***
Deux lemons à la suite pour cette histoire o__O Qu'est-ce que vous voulez, ils sont jeunes et fous amoureux,
ils en profitent xD
***
Nan nan tu me l'as deja dit, mais merci encore :D
Mercii encore, le prochain arrive dans la semaine je pense^^
Bonne question^^ Tu verras... xD
Bisouss!
^^ Tu verras ^^
Contente que ca te plaise toujours :D
J'ai pas encore fini mon passage non, mais je suis en bonne voie :D
Bisousss ma belle!!
Vive Craig (j'en démords pas, il va arriver... bientôt xD)