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Chapitre 9 de A LA DERIVE en ligne
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Dimanche 19 avril 7 19 /04 /Avr 16:01


Elliot

            Ce dernier jour fut long et l’attente insupportable, mais le moment tant attendu est arrivé. Jeudi. Dans quelques heures, je vais rencontrer l’homme qui m’a envoûté alors que j’étais devant mon écran télé et celui qui m’a choisi alors que j’étais à quelques mètres de lui. Je passe presque une heure dans la salle de bains pour me laver et me coiffer, puis je m’enferme dans ma chambre. Après une fouille minutieuse dans tous les recoins de mon armoire, je prends un haut blanc moulant aux manches trois quart et au col bleu marine, puis j’enfile un jean bleu ciel taille basse retenu par une ceinture, bleu marine elle aussi. Je pense que le tout est assorti mais je préfère vérifier en me regardant dans le miroir. Satisfait, je me souris à moi-même et je rejoins ma mère qui lit un journal dans la cuisine.

-         Tu t’es fait beau, dis donc, me dit-elle pour plaisanter. Tu sors ce soir ?

Gêné, je rougis, n’ayant pas eu l’impression de faire plus d’efforts vestimentaires que d’habitude. Je ne comprends pas ce qui m’arrive, et je préfère ne pas me poser trop de questions. J’agis, consciemment ou inconsciemment, et je verrai ce qui s’en suit.

-         Oui, oui, je lui réponds. Aller en cours, c’est bien, mais un peu de distraction, ça fait pas de mal !

Etonnée, elle me regarde d’un air étrange, comme si ces mots que je viens de prononcer ne me correspondaient pas. Je suis trop enthousiaste, je le sens, et elle s’en rend compte de suite, connaissant ma nature plutôt calme.

-         Pourquoi t’as l’air aussi content ? Veut-elle savoir, un sourire ayant remplacé ses sourcils levés.

-         Si je te le dis, tu vas pas me croire, déjà que moi j’ai du mal à réaliser.

-         Vas-y, essaye et tu verras !

J’hésite un moment. Si je lui dis la vérité, elle me croira, mais je ne peux m’empêcher de l’imaginer se moquant de moi, riant de mes fantaisies de rencontre avec un batteur connu. Alors que je la vois dans ma tête me montrant du doigt, je réalise soudain que c’est ma mère. Je la connais, et elle n’oserait pas faire ça, même si je disais la pire des âneries. Je souris, me trouvant stupide, puis je me décide à lui parler.

-         Tu te rappelles le CD que tu m’as offert, celui des Lost Justice ?

-         Bien sûr, c’est ce groupe que tu es allé voir en concert y’a pas longtemps ?

-         Voilà, c’est ça. Et pendant ce concert justement, j’ai eu un bon contact avec le batteur. J’ai attendu qu’il sorte à la fin pour qu’il signe mon poster, et il m’a carrément donné son numéro de téléphone ! Depuis, on s’est appelé et on se voit ce soir !  T’imagines, je vais rencontrer mon idole !

-         Ton idole, hein ?! Intervient ma mère.

Je retire ce que j’ai dit quelques minutes plus tôt. Là, elle se moque ouvertement de moi, mais je sais que ce n’est pas méchant, heureusement. Je souris devant son air à la fois ahuri et perplexe, jusqu’à ce qu’elle me pose une autre question.

-         Violette n’est pas trop jalouse ? Me demande-t-elle.

Etonné, je me fige brusquement. Mon sourire s’efface quelque peu, car ma mère appréciait beaucoup Violette, alors j’appréhende sa réaction quand elle saura la vérité. Pourtant, je préfère ne pas lui mentir.

-         On a rompu, je lui réponds.

Son air ahuri se renforce. Je lui donne trop d’informations en une seule fois apparemment. Je décide de m’éclipser pour ne pas avoir à fournir trop d’explications, mais elle ne semble pas vouloir me laisser partir aussi facilement.

-         Comment il s’appelle ? Lance-t-elle.

Prêt à sortir de la pièce, je me retourne vers elle, surpris pas sa question. J’observe son visage pendant de longues secondes pour comprendre où elle veut en venir, mais son expression est indescriptible. Je vois un mélange d’incompréhension, de doutes, d’étonnement, de joie. Autant de sentiments qui ne peuvent s’associer les uns aux autres et qui reflètent la perplexité de ma mère.

-         Il s’appelle Lynel, je réponds doucement, pour satisfaire sa curiosité.

Elle me regarde bizarrement, me scrutant comme pour me pousser à en dire plus. Elle sent que je ne lui dis pas tout, et ça la frustre, mais je ne peux pas lui dire que cet homme que je viens à peine de rencontrer va être sûrement plus qu’un idole, plus qu’un ami. Pas maintenant.  Je sais que je vais la décevoir, mais je m’éloigne, et je la laisse, seule avec ses questions.

            Quelques minutes plus tard, alors que j’ai fini de préparer, je reçois l’appel de Lynel tant attendu. A la fois nerveux et excité, je décroche, essayant de ne pas paraître trop impatient.

-         Allo ? Je dis simplement.

-         C’est moi, déclare Lynel. Je suis arrivé !

Ma raison s’absente pendant plusieurs secondes, et mes battements de cœur s’accélèrent, mais je fais en sorte de me calmer rapidement pour ne pas imposer un long silence dans notre conversation.

-         C’est super, je réponds. Tu es où ?

-         A la gare, je suis descendu du train et j’ai pas bougé.

-         Ok, je pars de chez moi et j’arrive, d’ici dix minutes, un quart d’heure.

-         Parfait, je t’attends. A tout a l’heure.

-         A tout a l’heure.

Je raccroche sur cette dernière phrase, et je m’assois un court instant sur mon lit pour reprendre mes esprits. Je crois que je viens à peine de réaliser que je vais passer du temps avec lui. Je vais chercher le plus grand batteur français du moment à la gare pour passer du temps avec lui ! Je n’aurais jamais imaginé cette situation quelques semaines plus tôt. Aujourd’hui, je n’ai plus le choix. Je ne peux pas reculer. Il m’attend, je dois aller le chercher.

            Je mets mon blouson, et je prends ma sacoche et mes clés de voiture, puis je préviens ma mère que je sors. Elle ne dit rien, mais son regard est toujours aussi dubitatif. Elle me laisse partir, sans un mot. Arrivé à destination, je me gare facilement, contrairement à d’habitude. Je marche aussi calmement que possible et une fois à l’intérieur, j’appelle Lynel pour savoir où il est exactement. Il m’explique qu’il est assis à table dans le café de la gare, alors je le rejoins.

            Dès qu’il m’aperçoit, il se lève aussitôt. Sa tenue est très différente de celle qu’il portait pendant le concert, mais elle me plaît autant. Il porte un sous pull blanc surmonté d’une veste à capuche vert kaki, le tout s’associant à merveille avec son jean slim noir et ses chaussures en toile, vert kaki elles aussi. Ses cheveux sont mis en place à la perfection, toujours très courts autour du crâne, mais plus long sur le dessus, quelques mèches allant jusqu’à recouvrir son front. J’abandonne subitement ma contemplation pour me concentrer sur ce qu’il me dit, car si je n’ai fait que le regarder depuis mon arrivée, il est apparemment en train de me demander si je veux boire quelque chose. J’espère qu’il n’a rien dit d’important avant, car c’est la seule phrase que j’ai entendu.

-         Je veux bien un café crème, je lui dis.

Il me sourit et m’invite à m’asseoir en face de lui, ce que je fais sans hésiter. Un serveur passe, et Lynel commande ce que je viens de réclamer. Nous parlons de tout et de rien pendant presque une heure, jusqu’à ce qu’il soit agacé par les trop nombreux regards portés sur lui, et par les incessantes interventions de fans lui réclamant un autographe. On décide alors de s’en aller, et je l’emmène chez moi. Il est à peine vingt heures, donc on pourra dîner.

            Le trajet est calme, Lynel regarde souvent par la fenêtre. Je n’ose dire un mot de peur de le gêner, et c’est seulement quand nous arrivons chez moi que nous parlons à nouveau. Ma mère est dans le salon, devant la télé. Elle m’entend ouvrir la porte d’entrée, alors elle se lève.

-         Vous êtes pas restés en ville ? Demande-t-elle, en s’approchant de nous.

-         Non, on a juste bu un café. C’est plus tranquille ici.

Elle sourit, compréhensive, et elle salue Lynel chaleureusement. Elle semble avoir mis de côté ses questions et ses doutes. Nous mangeons tous les trois ensemble, puis nous passons la soirée à discuter. Quand je regarde l’horloge du salon, je me rends compte qu’il est déjà minuit moins le quart, alors je me lève. Ma mère m’imite aussitôt, jugeant qu’il est l’heure d’aller au lit.

            Lynel me suit jusqu’à ma chambre, dans laquelle j’ai installé un matelas sur le sol, le long de mon lit, craignant un peu sa réaction si je lui propose de dormir avec moi. Mon lit a deux places, mais je ne pense pas que l’inviter ainsi le jour de notre première rencontre est une bonne idée. Il ne dit rien, alors je lui explique où sont la salle de bains et les toilettes. Quelques minutes plus tard, nous sommes tous les deux prêts et nous nous couchons. Nous discutons pendant un moment, jusqu’à ce que la fatigue nous gagne pour de bon.

-         Est-ce que je peux rester plusieurs jours ? Me demande Lynel, alors que j’étais sur le point de m’endormir.

 

Lynel

            J’ai posé cette question à brûle pourpoint, mais il le fallait. J’ai besoin de savoir s’il veut de ma compagnie plus longtemps ou si je dois partir demain. Ca m’embêterait d’avoir fait le voyage pour si peu de temps.

-         Bien sûr, me répond Elliot. Ca vaudrait pas le coup si tu restais qu’un jour !

Heureux, je tente tant bien que mal de cacher ma joie, et je me laisse emporter par le sommeil, soulagé.

            Le lendemain, nous dormons jusqu’à quatorze heures environ, et nous passons l’après-midi chez Elliot, peu décidés à sortir. Je préfère profiter du calme de son intérieur et il le comprend très bien. Pendant plusieurs heures, nous discutons, nous nous découvrons, nous regardons la télé. Nous nous occupons grâce à diverses activités banales mais qui nous satisfont amplement.

            Sa mère rentre à dix-neuf heures, des sacs de course dans les bras. En la voyant, je vais l’aider à tout porter et à ranger. Elle me remercie, le rouge aux joues, apparemment surprise et touchée par tant d’attention. Elle me dit de prévenir Elliot que le dîner sera prêt dans une heure environ, et c’est alors que je me rends compte que je n’ai vu aucun homme dans la maison. Curieux, je retourne dans la chambre et pour ne pas paraît trop brutal, j’engage la conversation sur un tout autre sujet.

-         T’es sûr alors, je peux rester encore un peu ?

-         Mais oui, bien sûr, répond Elliot, surpris que je lui redemande.

-         En fait, j’ai pas de concert pendant un moment, donc ça me va très bien de passer quelques jours tranquilles pour me reposer. C’est une bonne idée de rester à Montpellier pour qu’on fasse connaissance, non ?

-         C’est vrai. C’est pas pendant un concert qu’on peut y arriver !

Nous rions doucement, jusqu’à ce que je me décide à poser la question fatidique.

-         Je veux pas paraître trop curieux, mais il est où ton père Elliot ?

Une lueur triste apparaît furtivement dans son regard, mais il ne semble pas surpris par ma question. Il s’y attendait peut-être.

-         Il est mort quand ma mère était enceinte de moi, dit-il.

-         Tu l’as pas connu alors ?

-         Non, pas du tout. Ma mère m’a beaucoup parlé de lui. Elle l’aimait énormément. Ca a été dur pour elle de le perdre alors que j’allais naître mais elle y est arrivée. Elle a surmonté tout ça et aujourd’hui, on a plutôt bien réussi elle et moi.

-         Il te manque quand même ?

-         Parfois. Je me demande comment ça serait s’il était là, ce que je lui dirais. Y’a des choses que je dis pas à ma mère et peut-être que s’il avait été là, j’aurais pu lui poser certaines questions. Mais il manque surtout à ma mère. Pendant les réunions de familles et tout ça, elle repense à lui, à l’époque où ils étaient que tous les deux, et elle est toujours triste pendant plusieurs jours.

-         C’est pas étonnant. Quand on perd quelqu’un qu’on aime, on l’oublie jamais, et y’a toujours des moments qui font qu’on se souvient plus que d’autres.

-         Tu as perdu quelqu’un toi aussi ?

-         Oui, mais là, j’ai pas très envie d’en parler.

Je baisse la tête, et il comprend que le sujet est clos. Je lui dirai la vérité un jour, sûrement, mais pour l’instant, je préfère qu’on parle d’autre chose et qu’on évite mon passé douloureux, d’autant que je commence à peine à me faire à l’idée de tenter une histoire avec quelqu’un d’autre.

-         Pourquoi vous vous appelez Lost Justice ? Enchaîne Elliot.

Je souris, amusé par sa question. Aujourd’hui, je peux parler calmement de tout ça, alors qu’à l’époque, c’était difficile, car tout me paraissait injuste et incompréhensible.

-         En fait, j’ai créé le groupe il y a six ans avec Mody et Sidi, quand on s’est retrouvé tous les trois dans la même classe en terminale, vu que Sidi avait redoublé. La même année, Joris s’est fait arrêté, soit disant pour meurtre. On était tous convaincus qu’il était innocent et on comprenait pas pourquoi il devait rester en prison, alors on a choisi Lost Justice comme nom de groupe car on pensait que la justice allait complètement de travers.

-         Ca s’est fini comment pour lui ? Demande Elliot.

-         Bien, heureusement. Il est resté deux ans en prison, mais son avocat a fini par trouver une preuve de son innocence et il a été libéré, puis acquitté plus tard pendant son procès. Après on l’a pris dans le groupe, il a rencontré Diane, et tout s’est enchaîné. On est cinq maintenant !

-         Tant mieux, ça marche plutôt bien comme ça !

-         C’est vrai.

C’est à ce moment là que la mère d’Elliot nous appelle pour qu’on la rejoigne. Nous nous exécutons sur le champ et nous dînons dans une ambiance agréable. Je réponds à toutes les questions de mes hôtes sur ma vie de star, mes concerts… Ils sont ravis de m’avoir avec eux, et c’est l’essentiel.

            Après le repas, nous souhaitons une bonne soirée et une bonne nuit à la mère d’Elliot, puis nous nous enfermons dans la chambre pour discuter encore et encore. Nous avons toujours quelque chose à nous dire et c’est ce qui est incroyable. Les heures passent sans que nous nous en rendions compte et ce n’est qu’à deux heures du matin que nous décidons de nous coucher. Nous nous endormons rapidement, sereins et heureux d’être ensemble.

            Quand nous nous réveillons vers midi, je suis à la fois surpris et amusé par la position dans laquelle nous sommes. Elliot est allongé sur son lit, moi dans le mien, mais son bras pend sur le côté, et ma main est posée dans la sienne. J’ai du faire ce geste dans la nuit car je ne m’en souviens pas. Pourtant, cela ne me gêne pas, et je ne change rien. Je laisse nos doigts entrelacés et j’attends qu’il se réveille. Ce n’est pas long car il ouvre les yeux quelques minutes plus tard. Il me fixe, étonné que je l’observe ainsi tout en gardant nos mains liées, mais tout comme moi, il ne bouge pas et ne fait aucun mouvement pour retirer la sienne. Il me sourit, et nous restons dans la même position jusqu’à ce que nos ventres crient famine et nous obligent à nous lever pour aller manger.

            Plusieurs jours passent, et nous nous réveillons chaque matin avec nos mains enlacées. Cela nous suffit pour l’instant, car aucun de nous deux ne tente un rapprochement plus intime, ni même un simple baiser. Nous prenons notre temps et cela nous convient. Quand nous serons prêts, nous irons plus loin, mais aujourd’hui, la tendresse est déjà un pas en avant.

            Le jour de mon départ arrive plus vite que nous l’aurions cru, et il a aussi peu envie que moi de me voir partir, mais je n’ai pas le choix. Entre la maison de disques, les promos et les futurs concerts, j’ai des obligations que je ne peux pas me permettre d’oublier.

-         Tu reviens bientôt ? Me demande Elliot, alors que je suis prêt à monter dans le train.

Il m’offre sa moue boudeuse et ses yeux implorants pour me convaincre, mais tout cela n’est d’aucune utilité. Je veux le revoir, j’en suis sûr. Il n’a pas besoin de me supplier pour que je revienne. J’en ai envie, c’est tout.

-         Le plus vite possible, je lui réponds. Dès que j’ai plusieurs jours de libre, j’accours !

Il rit, amusé par mes derniers mots, et  je l’imite aussitôt. Cette légèreté me fait du bien. Tout a l’air simple avec lui. Il est  naturel, spontané, et sa joie de vivre vaut pour deux.

-         Je te tiens au courant, ne t’inquiète pas, je continue. Maintenant que je t’ai rencontré, je pourrai plus me passer de toi.

Cette fois, il se contente de sourire, car il a compris que ce n’est pas une blague et que même si je l’ai dit sur un ton plutôt badin, je suis malgré tout très sérieux. Un bref silence s’installe pendant lequel nos yeux se croisent sans pouvoir se séparer. Alors qu’il brise ce lien, et m’incite à m’en aller pour ne pas que le train parte sans moi, je pose mes mains sur ses joues, et je l’embrasse tendrement. Je le sens tressaillir à ce contact mais il ne me repousse pas. Sans se rapprocher pour autant, il met ses mains sur mes épaules, et inclue dans notre baiser toute la douceur dont j’ai besoin. Notre échange reste chaste, et nous nous quittons après coup, contents d’avoir passer plus clairement le cap de l’amitié, et impatients de nous retrouver.

            Le trajet, seul, me paraît interminable. Je ne cesse de penser à ces quelques jours que je viens de passer, et je n’en retiens que des bonnes choses. Pas une seule fois je n’ai été triste ou nostalgique. Eren est toujours là, dans un coin de ma tête, mais je crois que j’arrive enfin à continuer ma vie sans lui. Bien sûr, je risque encore de pleurer toutes les larmes de mon corps en pensant à lui considérant la brutalité de la fin de notre histoire, mais j’ai enfin trouvé quelqu’un qui peut m’aider à surmonter mon passé, sans pour autant l’oublier, et c’est une bonne nouvelle. Je ne veux pas gâcher cette chance qui m’est offerte de vivre à nouveau sereinement.

            Je suis plongé dans mes pensées quand le train s’arrête et quand le nom de ma gare est cité. Je descends, et je parcours le long quai jusqu'au hall de la gare. Mody est là, il m’attend. Il est venu me chercher, comme prévu. Il a l’air inquiet alors je lui souris pour le rassurer. Ses traits se détendent, et je l’enlace quand j’arrive en face de lui.

-         Ca s’est bien passé ? Me demande-t-il.

-         Oui, très bien.

Il semble étonné, car je ne lui ai pas raconté de bons moments en compagnie d’un autre homme depuis longtemps. Il ne me pose aucune autre question. Il attend simplement que je lui parle de moi-même, comme toujours. C’est ainsi que ça marche entre nous. Personne n’insiste, chacun est patient jusqu’à ce que l’autre veuille prendre la parole. Et pour une fois, je n’ai pas besoin de temps pour réussir à tout lui dire.

-         On a rien fait de spécial, on est resté chez lui tous les jours et on a beaucoup discuté. Je crois que je me suis pas trompé, il est vraiment génial. Ca m’a fait du bien de sortir de tout notre business pendant quelques temps. J’espère que vous avez pas fait n’importe quoi en mon absence !

Mody sourit, content pour moi, et il répond :
     -         T’inquiète pas, on s’en est sorti tout seuls, puis c’est pas comme si y’avait eu beaucoup de choses à faire ! Ca a été plutôt calme ces derniers jours. Tu m’as manqué, c’est tout. C’est pas facile de pas voir son meilleur ami quand on a l’habitude de vivre avec lui quasiment sept jours sur sept depuis plusieurs mois !
     -         Je sais, toi aussi tu m’as manqué, mais j’avais vraiment besoin de ce break. Tu sais, je pense que je vais enfin y arriver. A vivre une autre histoire malgré celle que j’ai connu avec Eren. T’avais raison, faut que je le fasse pour moi, et aussi pour lui.
     -         Tant mieux. Si tu es heureux, je le suis aussi. Je peux pas m’empêcher de m’inquiéter, mais j’espère vraiment que ça se passera bien. Si ça te permet de relever la tête, je veux pas te voir replonger après, parce que ça me ferait du mal, mais surtout, tu ne t’en remettrais sûrement pas cette fois.
      -         Je sais. J’ai eu de la chance de m’en sortir, contrairement à Eren, et même s’il m’a fallu du temps pour m’en rendre compte, aujourd’hui j’en suis conscient. Il m’a sauvé la vie et tout ce que j’ai fait pour le remercier, c’est devenir peureux et malheureux ! Je peux plus continuer comme ça. Je veux pas être triste sans arrêt et finir seul.
      -         Dans tous les cas, tu seras pas seul. Moi, Sidi, Joris, on est là. On te laissera pas tomber. Mais tout dépend de toi. Tu es le seul à pouvoir faire en sorte d’aller mieux. Comme tu l’as dit, Eren t’a sauvé la vie, et son sacrifice  vaut bien la peine que tu te battes pour être heureux à nouveau.
      -         Oui, il en vaut largement la peine. J’ai été lâche et il m’a protégé. Ca, je ne l’oublierai jamais….

***Désolé pour le looong retard! Enfin un nouveau chapitre pour cette histoire! La motivation est quelque peu revenue XD
Je ne sais pas s'il vous a plu, je l'espère. En tout cas, il est là, et la suite arrivera, mais je ne préfère pas vous dire quand car je ne respecte pas vraiment mes dates en ce moment! Ce qui est sûr, c'est que je n'abandonne pas, loin de là. J'espère juste que vous êtes encore là depuis le temps!
Entre mon séjour chez Perri, le début de notre nouvelle co-prod et la préparation de la prochaine, j'ai eu de quoi méditer sur les fics! Maintenant, j'attends simplement de savoir quand je reprends les cours (après un mois et demi déjà de blocage!) et ce qu'il en sera de mes exames! J'ai des tas de dossiers à faire pour mes M1 l'an prochain et c'est pas gagné tout ça!

Sur ce, bises à tous et à toutes, et à bientôt, promis!
-> Ma chouchou, je t'aimmeeuh! Je pars bientôt (dans 1h30 T_T), c'est nul :( On se revoit vite^^ Grooos bisous -<

Publié dans : Simplement différent [en cours] - Par JoY - Communauté : A l'ombre des romances...
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*RéSUMéS*


A LA DERIVE

[en cours]

Un jeune homme est retrouvé échoué sur la plage par Amaury. Lorsqu’il se réveille, il ne se souvient plus de rien. Amaury décide de le recueillir chez lui, mais très vite, le passé de « Dimitri » va ressurgir…

 

BONNES ANNEES
[FINIE]

Lors d’une soirée entre amis pour fêter le passage à la nouvelle année, Danny fait la connaissance de Laurent, qui lui fait découvrir qui il est vraiment. L’amour les réunit, pendant de longues années, malgré les jalousies, malgré les envies. Ils restent ensemble, car pour rien au monde ils ne se sépareraient. Ils sont aveuglés par leur bonheur apparemment sans faille, et leur naïveté va finir par leur jouer des tours…


CHASSES-CROISES

[en cours]

Après avoir passé une année entière chez lui, enfermé dans son mutisme, Kenny décide de retourner au lycée, tout en changeant d’établissement. Il rencontre Loan, un jeune garçon très enthousiaste. Malgré leurs différences, une grande complicité va les lier, et très vite, ils vont se rendre compte qu’ils ont en commun beaucoup plus de choses qu’ils ne le pensaient. Lorsque l'équipe de hand-ball du lycée, dont Kenny fait partie, rencontre celle de son ancien établissement, son passé refait surface. Les rencontres s’enchaînent…

DESTINATION PASSE
[en cours]
Nahel a douze ans quand il est pour la première fois attiré par un garçon. Guiranne a douze ans lorsqu’il est attiré pour la première fois par Nahel. Malheureusement, leur histoire ne se termine pas comme ils l’auraient souhaité. Ils se perdent de vue, mais se retrouvent, cinq ans plus tard,  au lycée. Ils ont changé, leur entourage aussi. Ils ne se connaissent plus,  et ils devront faire abstraction du passé pour poursuivre leur route, chacun de leur côté, malgré les confidences, malgré les blessures…

INDICIBLES CRUAUTES
[FINIE]  

Auxence est un élève doué, un sportif et un homme à femmes. Pour se faire de l’argent de poche, il a organisé un véritable business. En échange de jolies sommes, il fait les devoirs de ses camarades et revend les sujets qu’il a volés. Mais un jour, son petit trafic est découvert par Idriss, une petite frappe de son lycée, et celui-ci va le faire chanter. En échange de son silence, Auxence devra faire tous ses devoirs et supporter toutes ses lubies. Un long chantage s’installe, mais un soir, tout dérape…

 
PLUS QUE NOUS
[FINIE]

Ils sont trentenaires, anglais, confortablement installés dans leurs vies étriquées. Célibataires ou en couple, leurs destins vont s’entremêler. Lorik, Cypriaque, Miralem, Clémentine : ils auraient pu ne jamais se rencontrer, mais ils vont se retrouver enfermés dans leur bulle, au milieu des obstacles et des difficultés. Au-delà des secrets, des mensonges, des faiblesses inavouées, ils devront avant tout croire en eux, et être prêts à tout accepter. L’amour leur fera imaginer l’inacceptable, tout en les empêchant d’entrevoir l’inavouable. De coïncidence en coïncidence, il leur faudra éviter d’être au mauvais endroit au mauvais moment. Une seule erreur pourrait être fatale…

 

POUR LA VIE
[FINIE]

Depuis toujours, Nuno et Tristao sont les meilleurs amis du monde. Quand d’autres sentiments viennent perturber leur complicité, tout bascule. De révélation en révélation, de nouveaux liens se créent entre eux et leurs amis. La vie les emmène là où ils n’auraient jamais osé aller. Petit à petit, une toile se tisse, dans laquelle le passé n’est jamais bien loin…


SAGESSE D'UNE ETOILE
[en cours]
Accepteront-ils la vérité ? Ils portent le nom d’une étoile, et chaque soir ils s’enlisent un peu plus dans l’obscurité. Ils croient tout connaître l’un de l’autre, mais ils oublient un détail. Un seul, qui les obligera à tout remettre en question, à cause des préjugés, des non-dits, des regards blessants. Orion, Calixte : leur rencontre va être mouvementée, leur relation va mal commencer, le chemin sera compliqué. Ils n’avaient pas prévu de s’aimer, mais personne ne leur a demandé leur avis. Entre soucis professionnels, et problèmes familiaux, ils ne seront pas épargnés. Jusqu’au bout, ils ne pourront deviner ce que leur réserve leur destinée…

SIMPLEMENT DIFFERENT
[en cours]
Elliot est étudiant, Lynel est batteur. Ils vivent dans deux mondes différents, séparés par un simple écran. Elliot l’écoute, l’admire, sa musique l’envoûte, mais Lynel ne le connaît pas. Il ignore son existence. Leurs vies vont être chamboulées, quand leurs yeux vont se croiser. Elliot va tout faire pour approcher son idole, qui préfèrera rester à distance, d’horribles images l’empêchant d’avancer…


SYMPHONIE D'ALCOOLS
[en cours]

Doux orgasme:

2 cl de virilité,

2 cl de sensualité,

2 cl de réalisme,

2 cl de passion,

4 cl de sadisme,

1 cl de romance,

1 cl de maturité

et un zeste de féminité.  

Entrez sans modération dans le monde de Florentin, Arthur, Emilien, Armand et les autres, sous l'oeil bienveillant de Bérénice qui vous guidera où bon vous semblera quand vous serez dans un piteux état! N'oubliez pas que boire ou conduire, il faut choisir, surtout lorsque vous risquez de vous retrouver là où vous n'avez jamais pensé aller, un soir de fête, gai et abruti par le flot de musique déversée autour de vous
 

Et divers OS...


 

*Recherche*

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