Elliot
La sonnerie retentit, une fois, trois fois, six fois. J’attends, sans plus y croire vraiment,
lorsqu’une voix, faible mais sûre d’elle, se fait entendre dans mon oreille. Brusquement, je ne sais plus quoi dire. Je l’ai appelé sur un coup de tête, car je ne supportais plus d’errer dans les
couloirs de la fac, en vain. Malgré ma volonté de l’oublier, je n’y suis pas arrivé. J’ai lamentablement échoué. J’ai peur de sa réaction. J’espère qu’il ne se moquera pas de moi. Je veux savoir
pourquoi il m’a donné son numéro si c’était pour m’ignorer ensuite. J’ai besoin d’une raison concrète.
-
Elliot ? T’es là ?
Sa voix me fait revenir sur terre. Je ne sais pas depuis combien de temps il attend à l’autre bout
du fil, mais s’il est toujours là, c’est plutôt bon signe.
-
Oui, oui, je réponds. Désolé, je pensais à quelque chose ?
-
A moi ?
Je ne le vois pas, mais j’arrive à l’imaginer, souriant.
-
Lynel… Je souffle.
Il ne répond pas immédiatement. J’en profite pour chercher mes mots.
-
Pourquoi tu m’appelles ? Demande-t-il, avant que j’ouvre la bouche.
-
Pourquoi t’as changé d’avis ? Je rétorque aussitôt.
Il soupire, plusieurs fois, comme s’il était épuisé.
-
J’ai menti, dit-il.
J’essaye tant bien que mal de saisir le sens de ses mots sans montrer de joie démesurée. S’il a
menti, alors il ne pense pas vraiment qu’entre lui et moi, rien ne soit possible. Pourquoi m’a-t-il laissé croire ça alors ? Je lui pose la question, et la réponse qu’il me donne ne m’étonne
qu’à moitié. Elle explique beaucoup de choses :
-
J’ai jamais changé d’avis. Si je t’ai donné mon numéro, c’est parce que je voulais qu’on se revoit. Mais y’a ta copine, Violette
je crois, qui m’a appelé parce qu’elle a trouvé ma signature sur ton poster, et vu qu’il y avait mon numéro à côté, elle s’est fait des films. Elle a cru que tu la trompais avec moi, alors elle
m’a engueulé et ordonné de ne plus t’approcher ! Elle avait l’air vraiment amoureuse, et comme elle m’a dit que vous étiez ensemble depuis deux ans, j’ai pas voulu gâcher votre
histoire…
Lorsqu’il arrête de parler, je ne sais pas quel sentiment prend le dessus. Je suis à la fois
soulagé qu’il m’apprécie toujours, énervé que Violette ait eu une crise de jalousie aussi puérile et exagérée, déçu par son comportement, triste d’avoir passé deux ans de ma vie avec elle pour en
arriver là. Je crois qu’en fait, je suis surtout perdu. Ce qu’il vient de dire me perturbe.
-
Tu me vois pas comme un ami alors ? Je demande, perspicace.
-
Pas vraiment, non, répond-il simplement.
Je ne suis ni heureux, ni dégoûté, ni quoi que ce soit d’autre. A l’instant où il me parle, je
reste sans réaction.
-
Ca te gêne ? Finit-il par dire.
-
Pas vraiment, non.
Il rit doucement, car j’ai utilisé les mêmes mots que lui, et je l’imite. Nous nous sentons mieux,
l’atmosphère est plus détendue. Nous parlons de tout et de rien pendant plusieurs minutes, jusqu’à ce que je lui demande où il se trouve. Je suis aussi surpris que lui par ma question et mon
audace, mais je ne fais rien pour me rétracter. Si c’est lui que mon cœur a choisi, je ne peux rien y faire. Cet homme m’attire, je ne peux pas le nier. Mes réactions, devant ma télé ou pendant
le concert, le prouvent. Il m’a clairement fait comprendre qu’il attendait plus que de l’amitié de notre relation. Si je peux lui offrir ce qu’il désire tout en me faisant plaisir, on ne pourra
que bien s’entendre.
-
A une centaine de kilomètres de Montpellier à peu près. C’est là que tu habites ?
-
Oui, oui, j’ai pas eu beaucoup de kilomètres à faire pour venir vous voir en concert !
-
C’est sûr ! Par contre, j’en ai pas mal devant moi pour arriver jusqu’à chez toi !
-
Tu arrives quand ?!?
-
Dans deux jours, ça te va ?
Je me calme, et je réfléchis. Il est mardi, donc s’il arrive jeudi, ça ne me posera aucun problème,
car je n’ai pas cours. Je ferme les yeux, conscient que ma réponse changera le cours de choses, et je les ouvre quelques secondes plus tard.
-
Ca me va, je lui dis.
-
Parfait, je t’appellerai quand je saurai à quelle heure j’arrive.
-
D’accord, à jeudi alors.
-
A jeudi, Elliot.
Je raccroche, et je m’effondre sur mon lit, un sourire niais ornant mon visage. Deux jours longs et
ennuyeux m’attendent. Je ne vais penser qu’à son arrivée, qui sera sans aucun doute plus passionnante et intéressante que mes cours actuels.
Pour l’heure, il est presque minuit, alors je préfère aller me coucher. Je n’ai que deux heures de
cours le lendemain, mais j’en ai eu huit aujourd’hui, et ça m’a épuisé. Je me déshabille, et enfile un bas de pyjama, puis je me glisse dans mon lit. Je ne tarde pas à m’endormir, toujours ce
même sourire niais aux lèvres.
Quelques heures plus tard, le jour se lève. J’exécute mes gestes matinaux habituels, puis je pars
faire acte de présence à l’université pendant trois heures. Je suis assis en cours, mais j’ai la tête ailleurs. Ma future rencontre avec Lynel me réjouit autant qu’elle me stresse, parce qu’il
est connu, parce que je lui plais, parce qu’il est beau, parce qu’il me plait. Je ne sais pas si une de ses raisons a de l’importance, mais elles ne cessent d’accaparer mon esprit, chacune leur
tour.
Alors que je pense à ce qui m’attend pour la énième fois, j’entends vaguement le professeur dire
que le cours est terminé. Je suis la foule qui se lève dans un brouhaha assourdissant, et je sors de la salle, sur les pas de dizaines d’étudiants. Je rentre chez moi lentement, n’ayant rien à
faire pour combler ma journée. Je passe l’après-midi à regarder la télé et à somnoler sur le canapé. Ma mère rentre du travail vers dix-huit heures, et je discute plusieurs minutes avec elle,
avant de l’avertir que je sors et que je serai de retour dans moins d’une heure. Je vais prendre mon manteau dans ma chambre, je glisse mon portable et mon portefeuille dans la seule poche qu’il
contient, puis je m’en vais. Je traverse la rue pour atteindre l’arrêt de bus, et j’ai à peine le temps de m’asseoir que le véhicule attendu arrive.
Je tends le montant nécessaire pour un aller retour au conducteur, et il me donne un ticket en
échange. Je l’introduis une fois dans une machine électronique, et il en ressort aussitôt. Je le récupère, puis je vais m’asseoir au fond du bus. Je regarde le paysage défiler, et j’observe les
gens qui montent et descendent du bus, jusqu’à ce qu’il arrive à l’endroit désiré. Une vieille dame appuie sur un bouton pour demander l’arrêt du bus alors je n’ai pas à le faire. Je me lève,
puis dès que les portes s’ouvrent, je sors du véhicule. Je parcours quelques mètres, puis je me retrouve devant une maison cossue, de plein pied, entourée d’une pelouse bien verte et de bans de
fleurs longeant les murs. Je marche jusqu’à la porte d’entrée, et je sonne.
-
Tiens ! Bonsoir Elliot ! Me dit une dame d’une quarantaine d’années.
Je lui réponds aussi chaleureusement, puis je demande à voir Violette. Sa mère me laisse entrer,
puis elle disparaît dans le salon, et je vois Violette apparaître dans le couloir, sortant de sa chambre. Elle se tourne vers moi, et elle s’approche, mais alors qu’elle veut me prendre dans ses
bras, je la repousse, essayant de ne pas être trop brusque.
-
Je croyais que tu venais t’excuser, me dit-elle, déçue.
-
M’excuser pour quoi ?? Je lui demande, interloqué.
-
Pour ton comportement de la dernière fois.
-
C’est toi qui me fais des crises sans raison, qui croit que je te trompe alors que ce n’est évidemment pas le cas et qui change du tout au tout du jour au
lendemain, mais c’est à moi de m’excuser ?
-
Ce n’est pas moi qui ai changé, Elliot, c’est toi qui m’as oublié pour être avec quelqu’un d’autre.
Sa mauvaise foi est insupportable, et si ce que je vais lui dire la blesse, peu m’importe. Elle
aura été le premier élément déclencheur de notre rupture, pas moi.
-
Tu sais quoi ? T’as raison. Je t’ai oublié parce que j’ai trouvé quelqu’un d’autre ! Mais c’est récent. C’était pas le cas avant. Si je l’ai appelé,
c’est parce que TU es partie. Si je ne t’aime plus, c’est parce que TU as changé. TU es devenue hystérique, jalouse, possessive, et un tas d’autres qualificatifs qui ne te correspondaient pas
quand on s’est rencontré. Tu n’es plus la Violette que j’appréciais, et je crois que j’ai changé aussi. Tu ne me connais plus Vivi, mais ce n’est pas que de ma faute.
Je croyais qu’elle s’énerverait à son tour, mais ce n’est pas le cas. Au lieu de ça, elle ne dit
rien. Elle me dévisage, immobile, semblant croire que je vais vite retrouver mes esprits et m’excuser pour tout ce que je viens de lui dire. Elle a tort, et je vais le lui faire comprendre, une
bonne fois pour toutes.
-
Arrête de me regarder comme ça, Vivi, je lui dis. Je vais pas changer d’avis. Je te supporte plus, c’est comme ça. Toi et moi,
c’est fini.
Je n’ai pas envie de subir sa réaction, qui risque d’être excessive une fois de plus, alors je me
retourne aussitôt et je me dirige vers la porte d’entrée. Je passe devant la cuisine, et je lance un faible « au revoir » à la mère de Violette, qui ne remarque rien d’anormal. Elle me
sourit, puis arrivé devant la porte, je jette un coup d’œil derrière moi. Il n’y a personne. Violette est restée dans sa chambre. Tant mieux. Je suis peut-être égoïste ou méchant, mais il vaut
mieux qu’on se sépare ainsi, même si c’est violent pour elle. Elle m’oubliera plus facilement de cette façon. Sans regret, je sors de l’appartement, et je rentre chez moi.
Lynel
Je suis convaincu d’avoir eu raison de décrocher. Elliot ne m’en voulait pas, il était simplement
perdu. Il ne comprenait pas pourquoi j’avais si vite changé d’avis. Je suppose qu’il ne va pas tarder à rompre avec sa petite amie après l’explication que je lui ai donnée. C’est triste pour
elle, mais c’est une bonne nouvelle pour moi. Il n’a pas eu l’air effrayé en apprenant que je ne voulais pas qu’on devienne de simples amis, et c’est déjà un bon début. J’aurai peut-être une
chance avec lui, qui sait. La vie réservé parfois de bonnes surprises…
Heureux comme un enfant un jour de Noël, je me rends compte que je suis encore nu, alors je
m’habille, puis je prends toutes mes affaires éparpillées dans la loge, et je sors de la pièce. Je retrouve Mody qui m’attend dans le couloir, et sans un mot, nous quittons la salle de concert,
et nous rentrons à l’hôtel, emmitouflés dans nos manteaux et nos bonnets pour passer un minimum inaperçus. Lorsqu’on arrive à destination, les autres membres du groupe sont tous en train de
discuter dans la chambre. Ils ne sont pas encore couchés. Je profite de l’occasion pour leur annoncer que j’ai rencontré quelqu’un.
-
J’ai quelque chose à vous dire, je lance, m’asseyant sur un lit.
Mody, Sidi, Joris et Diane interrompent leurs activités et ils se tournent vers moi. Immobiles, ils
attendent que je poursuive.
-
L’autre jour, après un concert, j’avais rencontré quelqu’un, un garçon qui faisait partie du public, et je lui avais donné mon
numéro en signant un poster pour lui. Ca a pas été facile, mais je pense que ça pourrait marcher avec lui. Je serai peut être bientôt plus le seul célibataire du groupe.
Ils sourient en entendant ma dernière phrase, mais c’est l’étonnement qui domine sur tous les
visages. Que j’aie parlé d’un garçon ne les surprend pas, car je ne leur ai jamais fait croire que j’aimais les filles, mais ils n’ont pas l’habitude de me voir engagé dans une relation, et
enthousiaste à l’idée d’en avoir une. Depuis plusieurs années, je multiplie les rendez vous d’un soir, et ils le savent.
Mon frère sort vite de son effarement pour me dire qu’il est heureux pour moi. Il croit sans doute
que je collectionnais les conquêtes car j’étais jeune et je n’avais rien de mieux à faire, mais il ne connaît pas la vérité, contrairement à Mody, qui ne se remet pas de ce que je viens
d’annoncer. Je suis persuadé qu’il ne croit pas un mot de ce que j’ai dit. Il pense que je n’ai pas tourné la page, et il a raison, mais si je n’essaye pas de m’engager avec quelqu’un, je n’y
arriverai jamais, j’en suis convaincu. Je ne m’attarde pas sur son avis, car je sais qu’il me le donnera, tôt ou tard. Je pose mon regard sur Sidi. Il sourit simplement, et cela me suffit. Il n’a
jamais été très expressif, alors il n’y a pas besoin de mots pour que je comprenne qu’il est content pour moi. Son visage ne montre rien, mais ses yeux disent tout, et il le sait. Je me tourne
enfin vers Diane, et elle semble soulagée. Je crois que depuis qu’elle est arrivée dans le groupé, elle n’a cessé de s’inquiéter pour moi, car même si j’ai toujours essayé de prétendre le
contraire, je n’ai jamais été vraiment heureux depuis longtemps. Même si elle ne connaît pas la cause de mon chagrin, elle a sûrement remarqué que je n’allais pas bien. Elle doit se dire que je
vais enfin m’épanouir, et j’espère qu’elle a raison. Il le faut.
Quand j’estime que ma déclaration est passée, et que mes camarades sont remis du choc, je quitte la
pièce et je m’enferme dans la salle de bain pour prendre une longue douche, comme je le fais après chaque concert, d’autant qu’après avoir couché avec Mody, je me sens encore plus sale. Quand
j’ai terminé, j’enroule une serviette autour de ma taille, et je laisse mes courts cheveux ruisseler et ma mèche frontale s’écraser sur mon crâne. Je traverse la pièce commune, et je remarque
Joris et Diane qui examinent la pochette d’un album, Mody et Sidi enlacés devant la télévision. Je souris et j’entre dans ma chambre, où je laisse tomber la serviette qui recouvre le bas de mon
corps et enfile un simple pantalon de pyjama. Je ferme la porte, bien décidé à me coucher et dormir.
Je me glisse à peine dans mon lit quand je vois quelqu’un entrer dans la pièce. C’est Mody. Il laisse
la porte entrouverte, et j’entends clairement les paroles des autres membres, toujours installés dans le salon de notre suite.
-
Si j’étais à ta place Sidi, je supporterais pas ça, dit mon frère.
-
Je vois pas pourquoi. Je suis son petit ami, et Lynel son meilleur ami. J’ai l’habitude. Y’a pas de quoi être jaloux, ça a toujours été comme ça. Ils partagent
tout, je peux pas leur en vouloir pour si peu, répond Sidi.
-
Ca pour partager, ils partagent, rétorque mon frère. Mody en sait même plus que moi sur mon propre frère…
J’entends brièvement Diane lui parler et lui dire de se calmer. Je sais que Joris n’apprécie pas
que je le mette à l’écart, et que je raconte plus de choses à Mody qu’à lui, mais il y a des évènements de mon passé dont il n’a jamais entendu parler, une partie de ma vie qu’il ne connaît pas.
Mody est le seul qui sait la vérité, et c’est suffisant. En parler une fois a été dur, je ne pourrai pas le refaire, pas encore. Les années ont passé, mais je m’en souviens comme si c’était hier.
Je l’aimais. Pour lui, j’avais tout accepté, mais rien ne s’est passé comme on l’avait prévu, comme on l’aurait voulu.
J’admire Sidi pour sa compréhension, son amitié. Il ne s’est jamais énervé quand Mody l’abandonnait
pour venir me parler. Il ne lui a jamais rien reproché, et il ne m’en a jamais voulu, alors que je me sens chaque jour plus coupable de lui mentir. Je ne couche pas souvent avec Mody, mais c’est
déjà trop, assez pour blesser un homme que j’estime et qui fait partie de mon groupe, de mes meilleurs amis depuis plusieurs années.
Je fais abstraction de ce qui m’entoure quand j’entends la porte claquer. Mody vient de la fermer. Il
doit aussi avoir entendu ce que les autres disaient, et compris que ça me perturbait. Alors que je suis allongé, un traversin serré entre mes mains,
il s’asseoit au bord du lit. Il me regarde un moment, comme s’il cherchait à comprendre, puis d’une voix protectrice, il prend la parole.
- Qu’est-ce que tu vas faire Lynel ? Me demande-t-il, dubitatif malgré
tout.
- Je vais essayer Mody, je lui réponds. Je peux pas
rester seul toute ma vie. Je l’aime toujours, je crois, mais Eren et moi c’est du passé, il faut que je me fasse à cette idée. C’est dur mais je veux y arriver, et le seul moyen, c’est que
quelqu’un d’autre m’aide à l’oublier.
- Tu l’oublieras pas
Lynel, c’était ton premier amour. Il assumait pas, et c’était pas facile pour toi, mais il t’aimait, ça tu le sais.
- Oui, je sais… Je murmure, tristement.
- Tu viens de passer sept ans à pleurer une relation qui est définitivement finie depuis longtemps, Lynel. Il est temps
que tu tournes la page. Tu l’oublieras jamais, tu oublieras jamais ce qui s’est passé, c’est impossible, mais Eren voudrait que tu refasses ta vie,
j’en suis sûr. Fais le pour toi, Lynel. Fais le pour lui, pour lui montrer que tu es toujours le même et que tu n’as pas baissé les bras. Tu es en vie, Lynel ! Tu dois être heureux, comme tu
l’étais avec Eren, et comme tu l’aurais été avec lui s’il n’était pas mort !
***
Désolé pour mes longues absence! Je suis trop occupée en ce moment lol mais je fais de mon mieux pour mettre tout à jour assez régulièrement!
J'espère que
ce chapitre vous aura plu^^ Prpéarez-vous, mes deux amours de personnages se rencontrent bientôt =D
Prochaine suite: chapitre 7 de Plus Que Nous, après on verra^^
Bisous à tous et à toutes!
Merci beaucoup d'être toujours là! Vos avis et votre soutien sont importants, vous n'imaginez même pas!
Merci à ma loulou de me supporter, moi et ma lenteur lol. Je t'aimeuuh
Lov'U all
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Bisous
Merci beaucoup d'être passée et d'avoir laissé un petit com^^
J'écris la suite, promis, je m'y mets je m'y mets lol
Bisous
Contente que l'histoire te plaise!
Gros bisouss miss <3
La rencontre arrive bientôt, mais la vie de Lynel, c'est autre chose, je ne peux pas tout vous dire d'un coup hihi
Je n'ai pas encore décidé si Violette revenait ou pas lol
Gros bisous et à très vite^^
Enfin de l'action oui lol, je t'ai sauvé du désespoir XD
Groos bisous ma loulou et désolé pour cette réponse merdique lol
Je t'aimmeuh
Tu as beaucoup d'imagination, mais je ne dis rien^^
A bientôt pour la suite!
Il y a sûrement un effet Lynel comme tu dis lol Parfois, il vaut mieux tout arrêter quand on n'aime plus qqn, même après 2 ans!
La suite arrive, pour le couple et pour les autres^^
Tu sauras toute l'histoire de Lynel en temps voulu, ne t'inquiète pas.
La rencontre ne va pas tarder à arriver.
Merci d'être passée.