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Chapitre 9 de A LA DERIVE en ligne
Chapitre 6 de CHASSES-CROISES en ligne






 

Jeudi 5 juin 4 05 /06 /Juin 17:23

***

Désolé pour le retard. J'avais prévu de poster ce chapitre lundi, mais Over-Blog a (encore) fait des siennes. Comme beaucoup d'autres, je n'ai pas pu accéder à mon administration depuis plusieurs jours.
Certains ont pu lire cette suite sur le blog de ma co-prod avec Perri, j'avais choisi cette alternative en attendant que tout rentre en ordre. Je vais de ce pas supprimer l'article XD
Encore désolé et bonne lecture à toutes. La suite arrive bientôt.


***


            Les semaines s’enchaînèrent, plus ou moins tranquillement. Bien qu’ils l’aient deviné, Tristao avait expliqué à ses parents qu’il avait un nouveau petit ami. Sa relation avec Nuno avançait pas à pas. Ils avaient mis un moment à se trouver, mais ils ne voulaient rien précipiter. Ils avaient été amis pendant trop longtemps, et ils n’étaient jamais tombés amoureux. Tout cela était nouveau pour eux, de leur relation plus qu’amicale à leurs sentiments. Ils avaient bien changé depuis la rentrée. Ils ne sortaient plus, ne draguaient plus, même si leur succès était toujours aussi impressionnant, auprès des filles, mais aussi des garçons, depuis que ceux-ci savaient que deux des garçons les plus beaux et populaires de l’école étaient gay. Ils avaient beau être en couple, rien n’y faisait. Les plus têtus n’en démordaient pas et s’acharnaient pour tenter de les séduire, en vain.

            Au lycée, ils ne se cachaient pas, mais ils n’étaient pas non plus adeptes des démonstrations d’affection en public. Un peu par pudeur, mais aussi par respect pour leurs camarades, et surtout pour Morgan. Au début, Tristao avait eu honte de l’avoir fait souffrir. Il n’avait pas osé aller lui parler. Puis petit à petit, le malaise avait disparu, et ils étaient retournés l’un vers l’autre. Il y avait encore un léger sentiment de gêne entre eux, mais les choses s’arrangeaient, à leur rythme, malgré la peine, malgré les souvenirs. Pour Nuno, c’était différent. Il était ami avec Morgan depuis leur entrée au lycée, mais cette histoire avait tout fait basculé. Ils ne se détestaient pas, non. Simplement, ils aimaient la même personne, et ce simple détail empêchait toute relation saine entre eux, alors ils préféraient s’éviter.

            En apparence, Morgan semblait reprendre pied. Il voulait faire croire que sa rupture appartenait au passé, qu’il s’en était remis. Toujours souriant, les autres ne voyaient pas le vide qui envahissait son cœur pour le rendre insensible à toute émotion, sans réellement y parvenir. Trop. C’était le mot. Il avait trop aimé, trop donné, trop accepté, trop souffert. Mais si c’était à refaire, il le referait, pour lui, pour cet homme qu’il aimait, et qu’il aimerait à jamais. Cette idée le détruisait à petit feu, car jamais plus il ne l’aurait pour lui. Il ne leur en voulait pas, ni à Tristao, ni à Nuno, car il avait toujours su que tout finirait ainsi. Il s’était engagé dans une relation sans issue en connaissance de cause, alors il ne pouvait s’en prendre qu’à soi-même. Mais il ne regrettait rien, si ce n’est le temps passé dans les bras de son ancien amant. Intérieurement, il les remerciait de ne rien faire devant lui, car il savait qu’ils faisaient cet effort principalement pour lui, mais cela ne changeait rien. Il savait. Il savait et il les enviait. Il était jaloux, et cette jalousie allait le tuer.

            Heureusement – et il n’aurait jamais pensé dire ça un jour, même s’il l’appréciait beaucoup – Vanessa passait de plus en plus de temps avec lui, pour lui changer les idées. Quand elle était là, ils discutaient, de tout et de rien. Elle arrivait même à le faire rire, parfois, ce qui s’avérait ardu lorsqu’il n’allait pas bien. Il savait qu’elle s’occupait de lui parce que Tristao le lui avait demandé. Si ça l’avait un peu énervé les premiers jours, à présent il trouvait que c’était une bonne idée. Elle semblait faire ça de bon cœur, et il l’en remerciait. Il profitait de ces moments avec elle, qui lui faisaient oublier tous ses ennuis et l’occupaient bien plus efficacement que lorsqu’il restait seul chez lui à déprimer.

 

***

            Nuno et Tristao étaient ensemble depuis deux mois, et ils en oubliaient presque le reste. Leur relation avait évolué. De simples baisers, ils étaient passés à des caresses plus poussées, sans en venir à l’acte en lui-même. Nuno avait besoin de temps, et Tristao était prêt à lui en donner. Même s’il l’avait déjà fait avant, il était un peu stressé. Cette fois, il était amoureux, alors c’était différent. Il ne pouvait pas se permettre de le décevoir, d’être mauvais, bien que son petit ami n’ait aucune référence en matière de sexe entre deux hommes.

            En ce vendredi matin l’air était agréable. Le printemps arrivait, on le sentait. Les arbres bourgeonnaient, et le soleil laissait échapper une douce chaleur, atténuée par un léger vent frais. Nuno et Tristao se rejoignirent devant chez eux, comme d’habitude, et prirent le chemin du lycée, côte à côté. Ce n’est qu’après avoir changé de quartier que Nuno attrapa la main de Tristao. Ce dernier ne fit aucun commentaire. Ils agissaient ainsi depuis le début. Nuno n’avait encore rien dit à ses parents, alors tant qu’ils ne savaient pas pour eux deux, il préférait éviter d’agir en tant que couple dans leur quartier. Tristao avait accepté. Ce n’était pas comme s’il voulait cacher leur relation au monde entier, seulement à ses parents.

 

            - On se retrouve chez moi ce soir, à vingt heures, lança Nuno, alors qu’ils arrivaient au lycée.

 

            Ils s’embrassèrent une dernière fois, avant de se diriger vers leurs cours respectifs. Nuno s’en alla avec un sourire en coin, alors que Tristao partait, déçu par l’attitude de son petit ami. C’était la première fois qu’il oubliait son anniversaire.

            La journée fut ordinaire, bercée de cours, de rigolades entre amis et aussi de désaccords. Tristao quitta le lycée à seize heures, seul, car Nuno ne sortait qu’à dix-huit heures. Quand il arriva chez lui, son père n’était pas encore rentré du bureau, mais sa mère était déjà là. Elle était auteur de romans policiers à succès, et elle passait le plus clair de son temps à la maison, à écrire, même si elle était souvent absente le soir, pour cause de réunion ou de conférence.

 

            - Salut Tris’, dit-elle en voyant son fils arriver.

            - Coucou maman, répondit Tristao.

            - Ta journée s’est bien passée ?

            - Oui, oui, rien d’exceptionnel. Au fait, je vais chez Nuno ce soir, je dormirai pas ici.

            - Comme d’habitude, répliqua sa mère, amusée, tout en lui faisant un clin d’œil.

 

            Tristao rougit un peu, avant de monter dans sa chambre en se disant qu’il avait vraiment des parents formidables. Bien qu’il soit fils unique, ils n’avaient jamais essayé de le convaincre qu’il n’était pas gay. Malgré l’étroitesse d’esprit de beaucoup de gens dans leur milieu, ils l’avaient tout de suite accepté, comme s’ils l’avaient toujours su et attendaient simplement qu’il le leur dise.

            Il s’installa à son bureau pour faire ses devoirs pour la semaine suivante, car il n’aurait sûrement pas beaucoup de temps pour s’avancer pendant le week-end. Il ne vit pas les minutes passer, et ce n’est que quand sa mère lui demanda s’il restait dîner qu’il remarqua qu’il était déjà dix-neuf heures quinze. Il l’avertit qu’il mangerait chez Nuno, puis il rangea tous ses livres et cahiers, avant de commencer à se préparer. Il alla prendre une douche, puis il revint dans sa chambre, une serviette nouée autour de la taille.

Dans son armoire, il attrapa un boxer blanc. Puis il laissa tomber la serviette pour le mettre, ainsi qu’un jean droit noir et un t-shirt blanc près du corps. Il surmonta le tout d’une chemise noire qu’il ne ferma pas, avant d’enfiler ses chaussettes et ses Converse. Il retourna dans la salle de bains pour se parfumer, sans oublier de se regarder dans le miroir. Il allait devoir aller chez le coiffeur, car ses cheveux bruns, parsemés de quelques mèches blondes, lui tombaient jusque sous les oreilles, et étaient à présent trop longs à son goût. Il les peigna de façon à ce qu’ils aient un peu de volume, avec une raie sur le côté, puis il sourit, satisfait. Il éteignit la lumière et sortit de la pièce, avant de récupérer son portable et les clefs de la maison dans sa chambre, au cas où. Il descendit les escaliers, et hurla qu’il sortait, tout en refermant la porte d’entrée derrière lui.

Arrivé devant chez Nuno, il sonna, et son petit ami lui ouvrit, tout sourire. Il alla déposer un chaste baiser sur ses lèves avant d’entrer. Il était content d’être ici, mais malgré tout, l’amertume du matin était toujours présente en lui. Les parents de Nuno étaient absents, comme d’habitude. Son père était en déplacement dans une de ses entreprises en Hongrie, et sa mère faisait un reportage en Colombie. Ils étaient rarement là, laissant leur fils seul à la maison, livré à lui-même.         

 

 

            - J’ai préparé à manger, l’avertit Nuno. Assieds toi sur le canapé, je vais tout chercher.

 

Tristao alla donc s’installer, et Nuno revint vite, deux flûtes dans une main, et une bouteille de champagne dans l’autre. Il posa le tout sur la table, puis alla chercher quelques paquets de gâteaux apéro dans un placard du salon. Il s’assit à côté de Tristao, avant d’attraper ses lèvres pour l’entraîner dans un long baiser passionné. Il y mit fin pour le serrer dans ses bras et rapprocher sa bouche de son oreille.

 

            - Joyeux anniversaire bébé, murmura-t-il, tu croyais quand même pas que j’avais oublié. Dix-huit ans, ça se fête.

 

            Il s’éloigna pour ouvrir la bouteille, laissant Tristao pantois, surpris mais soulagé par cette déclaration, qui avait amené un sourira béat sur son visage.

 

            - Remets-toi, le taquina Nuno, en lui tendant une coupe pleine de champagne. Trinquons, à toi, à ta majorité, et à nous.

 

            Ils laissèrent leurs verres s’entrechoquer, avant d’en boire une gorgée, tout en se regardant dans les yeux. Soudain, Nuno se leva pour mettre un disque en route. Une musique douce emplit la pièce, ce qui étonna Tristao, car ça ne correspondait pas à ce que son petit ami écoutait d’habitude, même si ça lui plaisait beaucoup, à lui. Ca ressemblait plutôt à une ballade. Il n’eut pas le temps d’y songer plus, car Nuno revint vite s’asseoir à côté de lui.

Ils finirent leur verre, puis Nuno se leva pour aller chercher de quoi manger. Voulant l’aider, Tristao l’accompagna jusqu’à la cuisine. Nuno attrapa un poulet qu’il avait laissé dans le four pour ne pas qu’il refroidisse, et il le tendit à Tristao qui alla le poser sur la table du salon. Il revint vite pour retrouver son homme en train de verser un poêle de patates sautées dans un plat. Attendri devant cette vision, il s’approcha et l’enlaça, le torse contre son dos, les mains jointes sur son ventre, et la tête posée sur son épaule gauche. Ce geste surprit Nuno, qui ne s’y attendait pas. Il faillit renverser la moitié de son dîner à côté.

 

- T’as cuisiné tout ça pour moi ? Lui demanda Tristao.

- Ca te plait pas ? Rétorqua Nuno, inquiet.

- Si, bien sûr. Je suis juste étonné. Je me demande comment je vais te remercier, dit Tristao, un léger sourire apparaissant sur son visage.

- Pas maintenant Tris’, grogna Nuno, qui souriait aussi malgré tout, alors que son petit ami se frottait lascivement à lui.

- Je sais, lui chuchota Tristao en lui léchant le lobe de l’oreille. On va quand même pas gâcher un repas si amoureusement préparé.

           

            Il laissa alors Nuno vaquer à ses occupations, et retourna l’attendre dans le salon. Celui-ci arriva bientôt avec le plat principal, deux assiettes et des couverts, puis ils commencèrent à manger, joyeusement. Le poulet et les pommes de terre furent suivis par un fondant au chocolat flottant sur une délicieuse crème anglaise qui leur valut quelques fous rires, les faisant redevenir des enfants se chamaillant.

            Nuno se retrouva rapidement à cheval sur Tristao sur le canapé. Ce dernier gigotait sous les chatouilles de son petit ami. Ce qui n’était qu’un jeu au départ devint vite plus sérieux. Tristao ne bougeait plus et Nuno le fixait, les mains posées sur ses épaules pour le maintenir allongé. Timidement mais sûrement, il alla poser ses lèvres sur celles du garçon qu’il surplombait, et dès que leurs langues s’accouplèrent, il commença à mimer l’acte en faisant de légers va et vient, frottant son érection grandissante contre le bas ventre déjà trop à l’étroit de Tristao.

 

            - Tu devrais arrêter, sinon je vais te sauter dessus, dit Tristao.

            - Vas-y, le provoqua Nuno, continuant ses va et vient.

            - T’es sûr ??

            - Certain. Fais-moi l’amour Tris’, maintenant…

 

            Heureux mais un peu anxieux, Tristao ne voulait pas prendre l’homme qu’il aimait sur un vulgaire canapé, même si celui-ci coûtait une fortune. Il se débarrassa tant bien que mal de l’emprise de Nuno, qui le regarda avec incompréhension, avant que le désir illumine à nouveau ses beaux yeux bleus quand Tristao lui tendit la main pour qu’ils montent à l’étage. Ils montèrent calmement les quelques marches les séparant de l’antre du plaisir charnel, avant d’entrer dans la chambre de Nuno et de refermer la porte derrière eux.

            Nuno se retrouva assis au bord du lit, et Tristao se mit à califourchon sur ses genoux, les jambes tendues sur le matelas recouvert d’un simple drap rouge. Il passa les bras autour du cou de son petit ami et l’embrassa à pleine bouche, étouffant ainsi ses premiers gémissements de plaisir. Leurs sexes se frôlaient à travers leurs vêtements, ils étaient déjà durs et l’excitation ne faisait qu’augmenter.

            Commençant à avoir très chaud, Nuno se fit plus entreprenant. Il fit glisser la chemise de Tristao, avant de lui retirer son t-shirt, laissant apparaître son torse musclé là où il fallait. Sans interrompre leur baiser, il laissa ses mains parcourir le corps de son amant, faisant frissonner Tristao. Ce dernier mit alors fin à leur échange buccal pour enlever le polo vert pomme de son petit ami. Il laissa quelques instants sa bouche errer dans le cou de Nuno, avant de le pousser un peu afin qu’ils se retrouvent allongés.

            Il parsema son corps de baisers, et ne s’arrêta que lorsque ses lèvres frôlèrent un tissu plus rêche que la peau de Nuno. Il passa ses doigts sous son pantalon pour le faire tomber au sol, puis il se leva, pour se dénuder à son tour. Tout en observant son amant qui était vêtu d’un simple boxer à présent, et n’avait pas bougé d’un centimètre, Tristao déboutonna son jean pour le laisser glisser jusqu’à ses chevilles. Il leva les pieds pour se débarrasser de ce vêtement devenu trop encombrant, et s’approcha de Nuno, tel un prédateur.

            Il alla furtivement déposer un chaste baiser sur les lèvres de son amant, qui tenta de l’approfondir en vain. Celui-ci commença à se plaindre gentiment, mais il cessa tout reproche lorsqu’il sentit quelque chose d’humide envelopper son sexe. Tristao lui avait retiré son sous-vêtement sans qu’il ne s’en rende compte, et il prenait déjà sa verge dressée en bouche. Toujours à moitié couché sur le lit, les jambes écartées, Nuno sentait son corps s’enflammer au moindre geste que Tristao faisait. A genoux sur le sol, celui-ci augmentait petit à petit la cadence de ses va et vient, jusqu’à ce que Nuno se libère en lui. Il avala la semence sans rechigner, avant de se relever pour s’occuper à nouveau de cette bouche qui lui manquait tant.

            A moitié nus l’un sur l’autre, ils sentaient leurs pénis se frôler, et cela les enivrait. En voulant plus, Nuno s’extirpa de l’étreinte amoureuse de Tristao pour aller poser sa tête sur l’oreiller et être ainsi complètement allongé sur le lit. Le regard lubrique, et les yeux plantés dans ceux emplis de désir de son petit ami, il commença à se toucher, allant jusqu’à se masturber énergiquement une fois son sexe à nouveau érigé. Le stress refaisait surface, mais il ne voulait pas que Tristao soit le seul à agir, alors il essayait de surmonter sa peur, et la façon dont son amant le regardait l’y encourageait fortement.

            Fasciné par la vision qui s’offrait à lui, Tristao mit un certain temps avant de réagir. Il enleva son boxer, ce qui eut pour principal effet d’exciter Nuno un peu plus, avant de s’écrouler sur lui, l’obligeant à stopper sa masturbation. Plus rien ne séparait à présent leurs sexes, qui s’échangeaient de voluptueuses caresses, dissimulés entre les corps transpirant de bonheur. En voulant plus malgré son inquiétude, Nuno attrapa la main droite de Tristao pour en lécher deux doigts, puis il l’amena lui-même jusqu’à son anus, après avoir croisé ses jambes autour des hanches de son amant. Tout en étant attentif aux moindres réactions de son petit ami, Tristao fit glisser un doigt en lui. Il le bougea doucement, puis, voyant que Nuno se détendait vite, il en enfonça un deuxième. L’insertion fut plus douloureuse, alors il alla embrasser son amant pour lui faire penser à autre chose, ce qui eut l’effet escompté.

            Sentant qu’il n’était pas encore totalement prêt, Tristao retira ses doigts et attrapa les jambes de Nuno pour les déplacer et les poser sur ses épaules. Il descendit jusqu’à ce que sa tête soit au niveau de l’intimité de son amant, puis il inséra sa langue à l’intérieur. Nuno était à bout de souffle, emporté au loin par cette sensation nouvelle. Les yeux fermés et la bouche déformée par le plaisir qui l’envahissait, il ne vit pas Tristao prendre un préservatif dans la poche de son jean. Il le sentit à peine pénétrer en lui, et il ne poussa qu’un long râle de contentement. Cette verge en lui, bougeant malgré l’espace restreint, faisait frémir les parois de son anus, emportant tout son corps dans un autre monde, dont il était le seul à connaître la béatitude à ce moment-là.

            Voyant que son amant n’éprouvait rien d’autre que du plaisir, Tristao le pénétra de plus en plus fort, de plus en plus vite. Sans stopper ses va et vient, il alla happer les lèvres de Nuno, permettant à leurs langues de se retrouver et à leur salive de se mélanger. Ils interrompirent leur baiser passionné lorsqu’ils sentirent la jouissance arriver. Tristao approcha une main du sexe de son amant afin de terminer ce que celui-ci avait commencé quelques instants plus tôt. Il le caressa, avant d’entamer de puissants va et vient, tout en renforçant ses coups de rein. Il frôlait sa prostate, quelques gouttes fuyaient. Il s’enfonçait une dernière fois, Nuno se répandait, sur son torse, alors que lui venait de se libérer.

            Soulagés mais épuisés, ils restèrent ainsi plusieurs minutes, immobiles, afin de reprendre leur souffle. Tristao se retira enfin pour s’allonger aux côtés de Nuno qui souriait, heureux.

 

            - Ca t’a plu ? Lui demanda le brun.

            - C’était génial, oui, répondit Nuno. Merci.

            - Merci à toi. C’est le plus beau cadeau qu’on m’ait jamais offert, ajouta Tristao en rigolant.

 

            Nuno rit aussi à sa remarque, avant d’aller enfouir sa tête dans le cou de son petit ami. Ainsi enlacés, ils s’endormirent, dans une paisible mais invisible aura d’amour partagé.

 

***

 

            Le lendemain, ils se réveillèrent, bercés par la lumière matinale du soleil qui filtrait à  travers les volets à moitié fermés. Ayant toute la journée devant eux, ils traînèrent quelques heures de plus au lit. Une grasse matinée n’était pas de refus. Quand Nuno ouvrit les yeux une seconde fois, il était midi et demi. Il sourit et alluma la radio, avant de se tourner vers Tristao pour l’embrasser. Celui-ci n’était visiblement pas endormi, car il répondit au baiser avec toute la passion qui le contenait.

            Toujours nus, les jambes enlacées, le drap remonté jusque sur leurs hanches, les deux amants ne se lâchaient plus. Leurs langues étaient parties dans une danse endiablée et ne semblaient pas vouloir s’arrêter. Mais elles n’eurent pas le choix, car une voix stridente les interrompit, suivie du bruit sourd d’un objet tombant sur le sol, pétrifiant sur place Nuno et Tristao, qui n’avaient pas entendu la porte s’ouvrir.

 

            - C’est moi, je suis rentrée plus tôt que prévu ! T’aurais pu ranger en bas qu



Publié dans : [FINIE] Pour la vie - Par JoY - Communauté : Shiteki Yoku
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*RéSUMéS*


A LA DERIVE

[en cours]

Un jeune homme est retrouvé échoué sur la plage par Amaury. Lorsqu’il se réveille, il ne se souvient plus de rien. Amaury décide de le recueillir chez lui, mais très vite, le passé de « Dimitri » va ressurgir…

 

BONNES ANNEES
[FINIE]

Lors d’une soirée entre amis pour fêter le passage à la nouvelle année, Danny fait la connaissance de Laurent, qui lui fait découvrir qui il est vraiment. L’amour les réunit, pendant de longues années, malgré les jalousies, malgré les envies. Ils restent ensemble, car pour rien au monde ils ne se sépareraient. Ils sont aveuglés par leur bonheur apparemment sans faille, et leur naïveté va finir par leur jouer des tours…


CHASSES-CROISES

[en cours]

Après avoir passé une année entière chez lui, enfermé dans son mutisme, Kenny décide de retourner au lycée, tout en changeant d’établissement. Il rencontre Loan, un jeune garçon très enthousiaste. Malgré leurs différences, une grande complicité va les lier, et très vite, ils vont se rendre compte qu’ils ont en commun beaucoup plus de choses qu’ils ne le pensaient. Lorsque l'équipe de hand-ball du lycée, dont Kenny fait partie, rencontre celle de son ancien établissement, son passé refait surface. Les rencontres s’enchaînent…

DESTINATION PASSE
[en cours]
Nahel a douze ans quand il est pour la première fois attiré par un garçon. Guiranne a douze ans lorsqu’il est attiré pour la première fois par Nahel. Malheureusement, leur histoire ne se termine pas comme ils l’auraient souhaité. Ils se perdent de vue, mais se retrouvent, cinq ans plus tard,  au lycée. Ils ont changé, leur entourage aussi. Ils ne se connaissent plus,  et ils devront faire abstraction du passé pour poursuivre leur route, chacun de leur côté, malgré les confidences, malgré les blessures…

INDICIBLES CRUAUTES
[FINIE]  

Auxence est un élève doué, un sportif et un homme à femmes. Pour se faire de l’argent de poche, il a organisé un véritable business. En échange de jolies sommes, il fait les devoirs de ses camarades et revend les sujets qu’il a volés. Mais un jour, son petit trafic est découvert par Idriss, une petite frappe de son lycée, et celui-ci va le faire chanter. En échange de son silence, Auxence devra faire tous ses devoirs et supporter toutes ses lubies. Un long chantage s’installe, mais un soir, tout dérape…

 
PLUS QUE NOUS
[FINIE]

Ils sont trentenaires, anglais, confortablement installés dans leurs vies étriquées. Célibataires ou en couple, leurs destins vont s’entremêler. Lorik, Cypriaque, Miralem, Clémentine : ils auraient pu ne jamais se rencontrer, mais ils vont se retrouver enfermés dans leur bulle, au milieu des obstacles et des difficultés. Au-delà des secrets, des mensonges, des faiblesses inavouées, ils devront avant tout croire en eux, et être prêts à tout accepter. L’amour leur fera imaginer l’inacceptable, tout en les empêchant d’entrevoir l’inavouable. De coïncidence en coïncidence, il leur faudra éviter d’être au mauvais endroit au mauvais moment. Une seule erreur pourrait être fatale…

 

POUR LA VIE
[FINIE]

Depuis toujours, Nuno et Tristao sont les meilleurs amis du monde. Quand d’autres sentiments viennent perturber leur complicité, tout bascule. De révélation en révélation, de nouveaux liens se créent entre eux et leurs amis. La vie les emmène là où ils n’auraient jamais osé aller. Petit à petit, une toile se tisse, dans laquelle le passé n’est jamais bien loin…


SAGESSE D'UNE ETOILE
[en cours]
Accepteront-ils la vérité ? Ils portent le nom d’une étoile, et chaque soir ils s’enlisent un peu plus dans l’obscurité. Ils croient tout connaître l’un de l’autre, mais ils oublient un détail. Un seul, qui les obligera à tout remettre en question, à cause des préjugés, des non-dits, des regards blessants. Orion, Calixte : leur rencontre va être mouvementée, leur relation va mal commencer, le chemin sera compliqué. Ils n’avaient pas prévu de s’aimer, mais personne ne leur a demandé leur avis. Entre soucis professionnels, et problèmes familiaux, ils ne seront pas épargnés. Jusqu’au bout, ils ne pourront deviner ce que leur réserve leur destinée…

SIMPLEMENT DIFFERENT
[en cours]
Elliot est étudiant, Lynel est batteur. Ils vivent dans deux mondes différents, séparés par un simple écran. Elliot l’écoute, l’admire, sa musique l’envoûte, mais Lynel ne le connaît pas. Il ignore son existence. Leurs vies vont être chamboulées, quand leurs yeux vont se croiser. Elliot va tout faire pour approcher son idole, qui préfèrera rester à distance, d’horribles images l’empêchant d’avancer…


SYMPHONIE D'ALCOOLS
[en cours]

Doux orgasme:

2 cl de virilité,

2 cl de sensualité,

2 cl de réalisme,

2 cl de passion,

4 cl de sadisme,

1 cl de romance,

1 cl de maturité

et un zeste de féminité.  

Entrez sans modération dans le monde de Florentin, Arthur, Emilien, Armand et les autres, sous l'oeil bienveillant de Bérénice qui vous guidera où bon vous semblera quand vous serez dans un piteux état! N'oubliez pas que boire ou conduire, il faut choisir, surtout lorsque vous risquez de vous retrouver là où vous n'avez jamais pensé aller, un soir de fête, gai et abruti par le flot de musique déversée autour de vous
 

Et divers OS...


 

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