Tristao arriva dans le dos de Morgan et enroula ses bras autour
du cou de son petit ami. Ce dernier sursauta, surpris par cette douce attention. Il se retourna et demanda à Tristao de venir s’asseoir sur ses genoux, ce qu’il fit, se retrouvant ainsi à cheval
sur Morgan, face à lui, sans avoir lâché son cou. Ils se regardèrent quelques secondes, silencieux. Plus rien n’existait autour d’eux. La cour remplie d’élèves ne les gênait pas. Tristao avait
décidé d’oublier, peu importe le prix à payer, et pour cela, il devait se noyer dans ces yeux qui pétillaient d’amour pour lui, faire sombrer son cœur dans des entrailles de glace, et couler dans
les méandres de l’oubli, pour ne plus jamais remonter. Il entraînerait sûrement Morgan dans sa chute, et ce dernier le savait. Mais il était éperdument amoureux de cet homme torturé, il était
prêt à tout pour lui. Il ne devait pas tout gâcher, pas maintenant qu’il avait enfin ce qu’il désirait le plus au monde.
Après un long échange
visuel, Tristao approcha lentement sa bouche de celle de son petit ami. Il lécha ses lèvres avec sa langue experte. Il ouvrit rapidement sa bouche pour permettre à Morgan d’y insérer sa langue et
de jouer avec la sienne. Leur baiser était à la fois tendre et féroce, comme si leurs lèvres jointes représentaient un dernier espoir qu’ils ne voulaient pas lâcher. Tristao enfonçait sa langue
toujours plus profondément dans la gorge de Morgan, qui ne put s’empêcher de gémir lorsque son cher et tendre entreprit de passer ses mains sous sa chemise pour lui caresser le torse. Tristao
l’avait prévenu. Ce baiser était plus jouissif qu’aucun autre auparavant. Il ne voulait pas y mettre fin et tout son corps réagissait. Il rougit légèrement quand il sentit son entre jambes
réagir. En face d’autres conquêtes, il aurait été plutôt fier d’avoir une telle réaction, mais avec Tristao, tout était différent. Il l’aimait et il ne voulait pas le décevoir. De plus, celui-ci
n’avait jamais couché avec un homme. Peut-être aurait-il un peu peur, peut-être ne voulait-il pas être brusqué.
Ayant très bien remarqué
la protubérance qui se formait sous le pantalon de Morgan, Tristao comprit son embarras, et le rassura :
- T’inquiète pas, c’est plutôt flatteur pour moi.
- Oui, mais… enfin… tu vois, quoi, répondit Morgan,
plus que gêné.
- Non, je vois pas. Qu’est-ce que tu as dit ? Dit Tristao, un sourire en coin, en abandonnant le torse de son petit ami pour aller déposer ses mains sur son
sexe déjà dur.
- Pas ici Tris’ !
- Pourquoi pas, je peux être très discret, insista
Tristao en exerçant une pression de plus en plus forte sur l’entre jambes de Morgan.
La sonnerie retentit
alors, annonçant la fin de la récréation, mais Tristao ne stoppa pas ses caresses car ils n’avaient pas cours à cette heure-ci. Avec l’absence de
leur professeur au cours précédent, il aurait pu dormir plus longtemps et ne venir qu’à onze heures. Mais maintenant qu’il était là, il comptait bien profiter de cette heure, seul avec son petit
ami. Il ne vit pas Nuno aller en cours, main dans la main avec Tatiana. Il était bien trop occupé. Au bout de quelques minutes, il mit fin au baiser et lâcha le sexe de Morgan qui était à présent
bien trop à l’étroit sous tant de vêtements. Il se leva et attira Morgan vers lui. Il posa un léger baiser sur ses lèvres avant de l’entraîner avec lui vers les sanitaires. Ce n’était pas très
glamour mais c’était l’endroit le plus discret du lycée, et Morgan avait vraiment besoin d’être soulagé. Il lui tenait la main et marchait devant pour éviter que les autres élèves remarquent son
érection plus qu’évidente.
Morgan était rouge de
honte. Il ne s’était jamais retrouvé dans cette situation. Il avait toujours fait en sorte de ne jamais coucher avec quelqu’un du lycée, pour que personne ne sache qu’il était gay. Et il n’avait
jamais eu une érection au milieu de tant de personnes. Il remerciait intérieurement Tristao de la dissimuler, et à présent, l’opinion des autres sur sa sexualité lui importait peu, car il était
avec l’homme qu’il aimait.
Il poussa un soupir de soulagement lorsqu’ils entrèrent dans les toilettes. Il n’y avait personne, alors ils entrèrent dans une
cabine sans trop se précipiter, même si Morgan commençait à s’impatienter. Sa gêne avait disparu, remplacée par l’excitation. Il avait adoré les caresses de Tristao et il maudissait ce pantalon
qui l’avait empêché de sentir ses doigts sur son sexe. Heureusement pour lui, son petit ami semblait vouloir y remédier. En effet, à peine eut-il fermé la porte de la cabine à clé qu’il commença
à mordiller le cou de Morgan tout en déboutonnant son pantalon. Celui-ci tremblait de tout son corps rien qu’à l’idée que Tristao allait enfin le toucher, pour de vrai. Il en avait tellement rêvé
qu’il avait du mal à y croire. Il sursauta quand il sentit la main de Tristao se poser sur sa verge, si dure qu’elle lui faisait mal. Pendant un instant, Morgan avait cru qu’il n’oserait pas.
Mais Tristao n’avait pas hésité. Il voulait faire plaisir à son premier et nouvel amant. Il lâcha le sexe de son homme pour faire tomber le pantalon et le boxer jusqu’à ses genoux. Puis il le
reprit en main et commença à le caresser lentement, sans interrompre leur baiser. Plus il le caressait, plus Morgan haletait. Il lâcha alors sa bouche et changea sa main d’endroit, ce qui fut
accompagné d’un grognement frustré de Morgan. Il tortura un moment ses bourses avant de recommencer de longs va et vient. Il sentait le pénis de son petit ami se gonfler sous ses doigts et il
adorait ça. Ses yeux se voilèrent alors qu’il ne recevait aucune caresse. Tenir le sexe de Morgan entre ses mains lui suffisait pour être fou de désir. Poussé par cette excitation nouvelle, il
accéléra la cadence.
Morgan n’en pouvait
plus. Il allait bientôt venir, mais il ne voulait pas être le seul. Il avait bien remarqué que Tristao était dans le même état que lui, sans oser demander quoique ce soit. Il entreprit alors de
lui enlever son pantalon, ce qui ne fut pas chose facile, car Tristao continuait ses caresses. Ce n’est qu’au bout de quelques minutes que le pantalon et le boxer de Tristao tombèrent au sol,
libérant ainsi son intimité, dressée comme jamais. Se retrouvant à moitié nu, Tristao lâcha un instant le sexe de son amant pour le regarder dans les yeux. Mais Morgan fixait la virilité de son
petit ami avec gourmandise, ce qui fit un peu rougir Tristao. Ce dernier colla alors son corps à celui de Morgan et attrapa ses lèvres fougueusement. Ils pouvaient sentir leurs sexes en érection
se frôler. La sensation que cela leur procurait était si agréable et excitante qu’ils se frottèrent un peu plus l’un à l’autre. Ils tentaient de dissimuler leurs gémissements en s’embrassant mais
leur plaisir était tel qu’ils avaient beaucoup de mal à se retenir, et de petits sons s’échappaient de leurs bouches.
Voyant que la jouissance
était proche, Tristao reprit ses caresses sur le sexe de Morgan, et ce dernier commença de longs va et vient sur la verge de son amant. Ils avaient mis fin au baiser et leurs mouvements étaient
de plus en plus rapides, leurs pénis de plus en plus gonflés. La jouissance montait, elle arrivait, ils le sentaient, alors ils accéléraient. Ils n’en pouvaient plus, ils ne criaient plus, leur
souffle était coupé. Dans un dernier gémissement aussi discret que possible, ils se libérèrent simultanément. Epuisé, Morgan s’appuya contre la paroi de la cabine, et Tristao s’accrocha à lui.
Ils restèrent ainsi quelques minutes, le temps de reprendre leurs esprits. Puis ils attrapèrent un bout de papier afin d’essuyer leurs mains recouvertes de la semence de l’autre. Ils se
rhabillèrent et sortirent, après avoir vérifié qu’il n’y avait personne. Après avoir passé leurs mains sous l’eau pour vraiment les laver, ils sortirent des sanitaires et allèrent s’asseoir
devant la salle du prochain cours. Ils étaient en avance alors ils allaient en profiter pour se reposer un peu.
Morgan posa sa tête sur l’épaule de Tristao et mit sa main dans la sienne. . Ce dernier le regarda et
lui sourit. Il avait aimé ce qu’ils venaient de faire, mais il se sentait coupable. Coupable d’avoir trahi son cœur et ses sentiments. Une lueur de tristesse passa dans ses yeux et Morgan la
remarqua. Il se serra un peu plus contre Tristao qui lui fut reconnaissant de ne pas poser de questions. Ils passèrent le reste de l’heure dans cette position, chacun l’esprit plein de questions
sans réponses, mais avec la même certitude. Peu importe ou cette relation les mènerait, ils feraient tout pour la faire durer. Solitude et regrets. Telle serait leur destinée s’ils abandonnaient,
car ils n’avaient rien de mieux à côté.
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Pfiouu enfin terminé !! J'ai eu beaucoup de mal à écrire la fin, alors que j'avais déjà fait le 11 xD
J'espère qu'il vous a plu même s'il ne se passe rien de sensass' !!
Enfin un bisou^^
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C'est pas moi qui fait une fic qui brise le coeur, c'est toi avec ton "Coeur Brisé" xD Désolé, c'était trop con, mais trop tentant (oui oui parfois je retombe à l'âge de 10 ans^^)
Bisouux!
J'espère que tout le monde comprend le principe de leur relation un peu complexe lool
Bisoous!
En voilà une qui aime pas Morgan, enfin :D (ouioui parce que même la créatrice de ce perso que je suis l'aime moins que les autres ^^)
Je vais demander à Nuno quand il devient gay pour b***** avec Tris xD J'te tiens au courant lool
Bisouxx!
Il va profiter de son couple un petit peu quand meme, je vais pas lui faire tomber le ciel sur la gueule direct xD Quoique :))
Bisoouxx!
Je veux pas qu'ils souffrent moi, mais on ne sait pas de quoi la vie est fait xD
Je sais pas non plus pourquoi, un blocage lol xD
Je pense à toi la prochaine fois t'inquiète pas^^
Gros bisoous ma belle, et vivement ce soir pour un nouvel épisode :D
Vive Christian