JoY's YAOI stories : EnJoY !
3 mois plus tard :
Tout se passait bien. Nous n’étions pas retournés en Angleterre. Pas une seule fois. Notre travail nous convenait et l’entente avec mes grands-parents était parfaite. J’appelais ma famille toutes les semaines et Laurent envoyait une carte à ses parents, tous les mois.
Un jour, alors qu’ils étaient en train de regarder la télé, les parents de Laurent tombèrent sur un reportage qui parlait du restaurant dans lequel leur fils travaillait. Il était interviewé. Ils furent surpris, mais fiers de lui malgré tout, car c’était un grand restaurant, et son patron avait l’air très content de lui. Comme c’était bientôt son anniversaire, ils décidèrent d’aller le voir, après l’avoir trouvé en allant se renseigner au restaurant.
Ils prirent l’avion une semaine plus tard et se rendirent à l’hôtel dans lequel ils avaient réservé une suite. Ils profitèrent de ce pays qui leur manquait pendant deux semaines, puis la veille de l’anniversaire de Laurent, ils allèrent au restaurant et demandèrent à voir le patron. Ils lui demandèrent l’adresse de leur fils. Celui-ci fut d’abord réticent, il ne donnait jamais l’adresse de ses employés. Puis il consentit à leur donner notre numéro de téléphone. Ils appelèrent le soir même. Laurent n’était pas là. Il travaillait au restaurant jusque tard. Ce fut donc moi qui répondis, et quand ils se présentèrent, je ne réagis pas tout de suite. Je ne pus que leur conseiller de passer avant le retour de Laurent, car je devais leur parler avant qu’ils ne le voient. Ils arrivèrent trente minutes plus tard et je les invitai à passer à table. Après le repas, j’étais un peu stressé. Je ne savais pas comment ils allaient réagir. Mais je leur avouai quand même que j’étais le petit ami de leur fils depuis exactement un an et quatre mois. Ils ne parurent pas étonnés, mais plutôt contents.
- Vous auriez du nous le dire. Il n’y a aucun problème. Votre relation me semble sérieuse, c’est le plus important. Tu as l’air d’être quelqu’un de bien, il doit être heureux avec toi. Et en plus, tu es français, me dit Catherine.
En temps normal, ces mots n’auraient sonné à mes oreilles que comme un cliché, des phrases apprises par cœur que l’on répète à tout va, peu importe la situation. Mais ce jour-là, dans la bouche de la mère de Laurent, elles étaient sincères. J’avais aimé les entendre. Inquiet, je m’étais tourné vers son père. Il me souriait et malgré son silence, il approuvait ce que venait de dire sa femme. Ils se levèrent tous deux pour m’enlacer, m’accueillir comme un nouveau membre de leur famille, à part entière. Laurent arriva à ce moment là, et si la surprise était bien présente sur son visage, j’y vis aussi de l’incompréhension. Je lui expliquai la situation, en espérant qu’il ne m’en voudrait pas trop. Je me trompai lourdement. Il fut même ravi de la réaction de ses parents, qui lui dirent que même s’ils avaient essayé de lui inculquer leurs valeurs, il avait le droit d’avoir les siennes, bien que différentes, et d’aimer qui il voulait. Il serait toujours leur fils. Ils l’enlacèrent lui, cette fois. Cette scène était magnifique. Je me retenais de pleurer pour ne pas paraître ridicule mais intérieurement, mon cœur pleurait. Il pleurait de joie. Encore aujourd’hui, quand je m’en souviens, je ne peux retenir mes larmes.
Après avoir bu un verre tout en discutant, les parents de Laurent décidèrent de repartir, et nous leur promîmes que dès que nous rentrerions en Angleterre, nous irions manger chez eux.
Nous fûmes de retour chez nous fin juin, deux mois après cette journée mémorable. Les parents de Laurent m’avaient invité, comme prévu. Si j’avais su où ce repas finirait par nous mener, je n’aurais jamais accepté. Si j’avais pu en prévoir les conséquences, je n’aurais jamais rien promis.
Je rencontrai son frère, pour la première fois. Laurent ne m’en avait jamais beaucoup parlé, seulement une ou deux fois. Je fus
troublé par sa beauté, et lui aussi apparemment, car il devint aussi rouge que moi quand nos yeux se croisèrent. Je m’en voulus d’avoir eu cette pensée pour le frère de l’homme que j’aimais et la
chassai vite de mon esprit. A cet instant, je me disais qu’en tant qu’homosexuel, il était naturel que je trouve un autre homme séduisant, sans pour autant avoir d’arrière-pensée. J’étais naïf.
Naïf et amoureux. Amoureux d’un homme extraordinaire et chaque jour, je remercie le ciel de l’avoir mis sur mon chemin car sans lui, je n’aurais sans doute jamais été aussi heureux. J’étais
aveuglé par mon bonheur, je ne voyais plus le mal autour de moi. Tout était parfait, tout nous épargnait. Je n’ai jamais voulu voir le danger. Je nous croyais en sécurité, quand il s’est
éloigné.
***
Je sais que les chapitres de cette fic sont courts, mais je préfère la présenter comme ça. Je m'excuse si ça en dérange certains.
Pour ce qui est de Pour La Vie, les suivants seront plus longs, j'espère que ça vous ira!
Bisous à tout le monde!
***
Tout est réalisable, tout est faisable, mais tout est déjà décidé, alors je ne t'en dis pas plus et je t'invité à venir voir la suite pour avoir la réponsé à tes questions xD
En tout ca, voilà un nouveau personnage dans mon histoire^^
Fais toi ta p'tite idée et tu verras, il y aura encore quelques surprises^^
Les belles histoires d'amour, c'est mignon, mais on en a vite fait le tour xD
10 jours sans mon ordi mama je vais mourir o__O Nos délires vont me manquer T_T
Groos bisoous!
Je vais vite voir Boys love, internet a un peu buggé j'ai pas pu avant >__<
Mais pleure pas quand meme xD
Patience lool, il arrive, il arrive...