JoY's YAOI stories : EnJoY !
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Avec *un peu* de retard, voici le chapitre 5 de A LA DERIVE^^
Mon histoire pour le projet Délice Citronné est terminée =D Je suis de retour pour vous gâter lol.
Mais n'oubbliez pas que je bosse tous les jours hein, donc vous excitez pas sur votre souris si vous voyez rien de nouveau XD
Normalement, la prochaine suite est celle de BA, dans les 2 jours à venir, puis sûrement celle de PLV, sans oubler IC jeudi^^
Bisous à toutes, et à toi Vivi ;-)
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Dimitri se retrouva seul, dans un bien piteux état. Il ne pourrait pas dormir en étant aussi excité, alors il se déshabilla. Il sortit de la chambre en
sous-vêtement, après avoir vérifié qu’Amaury n’était pas là. Il aurait eu honte si le roux avait remarqué sa verge dressée. Il se faufila dans la petite salle de bain, et se glissa sous la
douche, après avoir enlevé son boxer. Il n’alluma que l’eau froide pour se calmer, mais l’effet ne fut pas immédiat.
Il dut rester plusieurs minutes sous l’eau, et quand il attrapa une serviette pour se sécher, il était frigorifié. Il se figea une nouvelle fois en apercevant son tatouage dans la glace, mais il décida de ne pas s’en préoccuper pour l’instant. Il attacha la serviette autour de ses hanches, et retourna dans la chambre, la tête baissée, sans un regard pour Amaury, qui était revenu et s’était allongé sur le canapé. Il ferma la porte, et remplaça la serviette par un pantalon de pyjama, puis il se coucha, la tête bien trop pleine.
Malgré tout, il trouva vite le sommeil. Emmitouflé dans une couette vert pomme, il dormit paisiblement pendant plusieurs heures, jusqu’à ce que d’étranges images viennent perturber sa nuit. Il était toujours endormi, mais il voyait de nombreuses silhouettes s’approcher de lui. Elles l’encerclaient, et elles se rapprochaient, lentement, sournoisement. Elles étaient floues, il ne les reconnaissait pas. Il n’entendait qu’un brouhaha assourdissant, de la musique hard rock inondait la pièce. Les silhouettes ne s’arrêtaient pas, elles étaient toujours aussi floues, mais elles continuaient d’avancer vers lui. Il pouvait entendre leurs rires gras. Elles se moquaient de lui, car elles savaient comment il finirait. Elles riaient si fort que le bruit résonnait et se répercutait sur tous les murs, pour achever sa course dans sa tête, si fragile, si faible.
Les sons se mélangeaient, le corps de Dimitri était secoué de spasmes violents. Il tentait de sortir de ce cauchemar, mais il n’y arrivait pas. Il en était prisonnier, même s’il ne savait pas de quoi il s’agissait. Il sentait qu’il avait voulu s’échapper dans le passé, mais il n’y était jamais arrivé, pas plus qu’aujourd’hui. Il était seul, il ne comprenait pas, mais ces silhouettes continuaient de le hanter.
Il ouvrit soudainement les yeux, pour apercevoir Amaury qui le secouait énergiquement. Le roux semblait s’inquiéter pour lui. Son visage était blême, et ses traits crispés. Quand il se rendit compte que Dimitri était réveillé, il le prit dans ses bras et posa sa tête brune sur son épaule droite.
- C’est rien, c’était qu’un cauchemar, dit Amaury pour le rassurer.
Dimitri ne répondit rien, se contentant de hocher la tête. Petit à petit, sa respiration se fit plus régulière, son corps se fit moins tremblant. Il finit par s’endormir dans les bras d’Amaury qui l’allongea sous la couette, avant d’aller se recoucher sur le canapé.
Le lendemain, le roux se réveilla. Leur nuit agitée lui revint en mémoire, alors il se leva rapidement pour aller jeter un coup d’œil dans la chambre. Dimitri dormait profondément, et il serrait un coin de la couette entre ses mains, comme un enfant quand il ne veut plus lâcher sa peluche préférée. Attendri, Amaury laissa un doux sourire prendre place sur son visage, avant de fermer la porte de la chambre, qu’il avait laissée entrouverte toute la nuit, au cas où. Il s’habilla et s’affaira en cuisine pour préparer un copieux petit déjeuner. Il buvait déjà son café, installé autour de l’unique table, quand Dimitri apparut torse nu, se frottant les yeux pour se réveiller.
- Ca va ? Lui demanda Amaury.
- Oui oui, beaucoup mieux, répondit Dimitri, comprenant à quoi le roux faisait référence.
- Tant mieux.
Un silence suivit cette courte conversation, pendant lequel Dimitri lui fut intérieurement reconnaissant de ne pas poser de questions sur son cauchemar, puis Amaury reprit la parole, un peu gêné.
- Euh… Pour hier soir, je suis désolé, j’aurais pas du faire ça.
Dimitri le regarda alors d’une façon étrange que le roux ne put définir.
- C’est pas grave. C’est oublié, finit-il par dire, même si c’était loin d’être le cas.
- Ca te dit d’aller se promener dans Field aujourd’hui ? Lança Amaury, pour changer de sujet.
Le brun ne fit aucune remarque concernant le détournement de conversation. De plus, l’idée d’Amaury lui plaisait bien.
- Bien sûr, déclara-t-il en rendant son sourire au roux.
Ils terminèrent de déjeuner dans le calme, puis Dimitri alla s’habiller. Quand il fut prêt, il rejoignit Amaury qui l’attendait déjà dans la Jeep, et ensemble, ils roulèrent jusqu’au centre-ville.
Pendant tout le trajet, ils furent silencieux, mais aucune gêne n’était palpable. Malgré tous les évènements, les deux jeunes hommes étaient de bonne humeur et ils profitaient de l’air frais entrant dans la Jeep. Ils arrivèrent rapidement à destination, car Field n’était qu’à quelques minutes du campement d’Amaury. Le roux alla garer la voiture dans un petit parking, puis il sortit de la Jeep, vite suivi par Dimitri, qui était émerveillé par toutes les maisons en bois.
- C’est vraiment différent de Calgary, dit-il.
- Tu m’étonnes, répondit Amaury. On n’est pas dans une grande ville ici !
Il sourit au brun, et continua à marcher.
- Si tu veux, je peux t’en faire visiter une, finit-il par dire. Tu verras, c’est encore plus beau à l’intérieur.
Dimitri acquiesça en hochant la tête, en se demandant malgré tout comment ils allaient pouvoir visiter une des maisons. Ils n’allaient quand même pas frapper à n’importe quelle porte et demander aux habitants de les laisser entrer ! Il savait qu’Amaury était assez connu dans le village, mais cette idée l’étonnait.
Il n’eut pas le temps d’y réfléchir plus longtemps, car Amaury lui parla.
- Voilà, on va aller là.
Dimitri le suivit, un peu surpris. Ils se trouvaient devant une librairie, en bois certes, mais l’intérieur ne devait ressembler en rien à celui d’une maison. La pièce était divisée en deux parties. D’un côté, des livres en tous genres trônaient sur de multiples étagères. De l’autre, des magazines s’entassaient sur des présentoirs, ainsi que divers tabacs et sucreries. Il n’y avait pas un chat, ce qui n’était pas étonnant vu l’heure matinale. Même la caisse avait été délaissée.
Quand il entendit quelqu’un arriver, Dimitri se retourna, alors qu’Amaury engageait déjà la conversation avec la nouvelle venue.
- Bonjour Amy.
- Salut toi.
- Tu devrais arrêter de travailler tu sais, c’est pas bon pour le bébé.
- Arrête de me répéter ça ! Y’a personne d’autre pour tenir la librairie, James est déjà assez occupé ! Dis moi plutôt ce qui t’amène.
- J’aimerais faire visiter une maison typique du coin à Dimitri, alors j’ai pensé à toi.
- T’as bien fait, déclara Amy, en allant ouvrir la porte qui dissimulait l’escalier menant à l’étage, où elle vivait avec James.
Amaury fit signe à Dimitri de l’accompagner. Le brun s’exécuta, sans oublier de lancer un timide « merci » quand il passa devant Amy.
***
Ils redescendirent quelques minutes plus tard, l’un amusé, l’autre ébahi. Amaury avait un sourire accroché aux lèvres, après avoir observé Dimitri qui avait tout découvert comme un enfant.
- Ca t’a plu ? Lança Amy.
- Oh oui, c’est très joli, répondit Dimitri, sortant de sa léthargie.
Amy le regarda, attendrie, puis elle se tourna vers Amaury.
- Vous venez au bal samedi ? Lui demanda-t-elle.
- Quel bal ? S’étonna Amaury.
- Mais tu sais bien ! Celui qu’il y a tous les ans en été !
- Ah oui, c’est vrai. Entre tout, j’avais oublié. Euh… Je sais pas, on en a pas parlé.
- Je veux bien qu’on y aille, intervint Dimitri.
- Alors on viendra, déclara Amaury à l’intention d’Amy.
***
La semaine passa, sans que des deux hommes ne reparlent du baiser échangé. Aucun souvenir ne vint perturber la tranquillité d’esprit de Dimitri, qui profita de la compagnie agréable d’Amaury. Le samedi soir arriva, et vers vingt-deux heures, Amaury et Dimitri sortirent de la caravane et marchèrent jusqu’au village pour aller au bal. Ils rejoignirent Amy et James sur une grande place composée de dalles et entourée de grands chênes. Une petite scène avait été installée à une extrémité, et des dizaines de personnes dansaient déjà au rythme des chansons diverses et variées.
Ils achetèrent tous les quatre à boire à la buvette mise en place pour l’occasion, puis ils allèrent s’asseoir sur un murer, préférant regarder les gens danser en ce début de soirée. Ils rirent et s’amusèrent beaucoup ensemble, puis Amy entraîna Dimitri sur la piste, pendant qu’Amaury se faisait inviter à danser par Tatiana, arrivée quelques minutes plus tôt. Une musique lente et romantique fut jouée. Amy et Dimitri réduisirent un peu la distance qui les séparait tout en riant, sous le regard amusé de James, qui avait déjà bu plus que de raison, et Amaury se retrouva collé à Tatiana, qui profitait de la situation pour tenter un rapprochement plus intime. Amaury ne remarquait pas son manège, contrairement à Dimitri, qui observait la scène d’un œil jaloux.
Voulant savoir si le roux allait réagir, il plongea ses yeux dans les siens. Amaury n’y fit d’abord pas attention, mais il se rendit vite compte que Dimitri insistait, alors il soutint son regard. Ils se défièrent ainsi pendant de longues minutes, à l’insu de leurs partenaires respectifs. Quand la chanson se termina, une autre musique commença, tout aussi lente et douce. Amaury abandonna Tatiana, qui fut vexée par ce rejet, et rejoignit Dimitri pour l’inviter à danser. Le brun ne se fit pas prier, et ils sentirent leurs corps se coller puis se mouvoir l’un contre l’autre, provoquant chez eux de légers frissons, accentués par le fraîcheur de la nuit.
Poussé par une envie qu’il n’arrivait plus à intérioriser, Amaury fit glisser ses lèvres le long du cou de Dimitri, qui n’osait plus bouger, ne voulant pas mettre fin à ce délicieux moment. Pourtant, il essaya de repousser Amaury quand il vit que tout le monde les regardait. Aimer un homme ne le dérangeait pas, mais il était gêné qu’Amaury veuille l’exciter en public. Celui-ci n’arrêta pas pour autant ses caresses, et sa bouche retrouva la peau blanche de Dimitri, qui avait de plus en plus de mal à résister.
- Peut pas… pas ici, réussit-il à articuler.
- Demande-moi d’arrêter, répliqua Amaury.
- Non…
- Si tu me demandes, je m’arrêterai.
- Tu mens.
Cette phrase surprit Amaury, qui mit aussitôt fin à ce qu’il était en train de faire. Il attrapa fermement Dimitri par les épaules, et il planta son regard dans le sien.
- Bien sûr que non, lui dit-il, d’une voix douce.
Mais il ne réussit pas à convaincre Dimitri, qui se mit à crier des phrases sans aucun sens pour Amaury.
- Il disait la même chose ! Il le répétait sans cesse ! Il disait qu’il s’arrêterait si je lui demandais ! Mais il mentait ! Tu feras comme lui, finit-il par murmurer, tristement
- Ce n’est pas vrai, je te le promets.
Dimitri ne voulait rien entendre. Il croyait en ce qu’il disait, et Amaury n’eut pas de mal à comprendre qu’il associait un de ses souvenirs au présent. Le brun n’avait sûrement pas un passé très heureux, car lorsqu’il s’en rappelait, il faisait des cauchemars ou il hurlait sa peine.
A leur plus grand désarroi, ils se disputèrent à ce sujet. Dimitri était très têtu et n’arrivait pas à admettre qu’il pouvait avoir tort. Lassé par leur discussion qui ne les mènerait nulle part et déçu par le comportement de son protégé, Amaury s’en alla pour aller rejoindre Tatiana chez elle. Il avait besoin de discuter, il ne voulait pas se retrouver avec Dimitri, pas ce soir.
De son côté, le jeune brun se retrouvait seul, et la tristesse l’envahit. Il était fatigué. Il en avait marre de se souvenir seulement des choses qu’il aurait voulu oublier. Ne sachant quoi faire d’autre, il se dirigea vers la buvette, et il y resta pendant plusieurs heures. Il termina la soirée dans un état lamentable, parlant à n’importe qui et racontant n’importe quoi. Il était en plein délire lorsque Amy vint lui tenir compagnie. Dimitri la fit d’abord rire, mais elle remarqua vite qu’il avait beaucoup trop bu. Inquiète, elle l’entraîna à sa suite. Trop ailleurs pour réagir, Dimitri se laissa faire, et Amy l’accompagna jusqu’à la caravane, après avoir averti James qu’elle y passerait sûrement la nuit.
Comme elle l’avait prévu, elle s’allongea aux côtés de Dimitri, afin de veiller sur lui. Dans l’état où il était, beaucoup de choses pouvaient arriver, et il valait mieux que quelqu’un le surveille.
Le lendemain matin, elle se réveilla la première, aux alentours de midi. Ils s’étaient couchés vers trois heures, alors elle n’était pas étonnée de s’être levée aussi tard. Elle regarda Dimitri qui dormait à poings fermés, puis elle alla dans la cuisine. Amaury n’était pas rentré, mais ça ne la surprenait pas non plus. Elle connaissait bien son ami, et elle allait devoir parler à Dimitri. Elle attendit qu’il se réveille à son tour, en profitant pour avaler quelques tartines et un bol de lait chaud. Quand le jeune homme apparut dans l’embrasure de la porte de la chambre, elle lui sourit.
- J’ai trop mal à la tête, soupira Dimitri, en allant s’asseoir à côté d’elle.
- Tu m’étonnes, t’as tellement bu que tu parlais de moustiques mitrailleurs et de canapés volants !
Dimitri crut d’abord qu’elle se moquait de lui, mais il s’inclina devant son air très sérieux.
- Désolé, dit-il, en souriant malgré tout, imaginant les fameux canapés.
- C’est pas grave, ça arrive. Par contre, j’aimerais qu’on ait une petite discussion.
- A propos de quoi ? S’inquiéta Dimitri.
- D’Amaury.
Honteux d’avoir été si odieux la veille avec l’homme qui l’hébergeait chez lui sans rien demander en contrepartie, Dimitri baissa la tête.
- Je le connais bien, même très bien, continua Amy. J’ai entendu des bribes de votre conversation hier soir, et tu as eu tort de remettre sa parole en doute. S’il y a une chose dont je suis sûre, c’est qu’il est toujours sincère. Amaury ne ment jamais quand il s’agit de sentiments, il a trop souffert par le passé. Je ne dis pas que toi non, je ne sais pas ce qu’il t’est arrivé, mais il a vécu des choses que je ne souhaite à personne, car le mensonge et la trahison, Dimitri, c’est pire que tout. Il t’en parlera sûrement un jour, car ça fait partie de lui, mais en attendant, crois ce qu’il te dit.
Abasourdi par cette longue tirade qu’il savait honnête, Dimitri ne sut quoi répondre. Il resta immobile et les yeux dans les vides un long moment, diverses pensées traversant son esprit. Il revint à lui lorsque Amy se leva. Elle le prit dans ses bras, et déposa un baiser amical sur sa joue, avant de se diriger vers la sortie.
- Tu n’as pas à me répondre. N’oublie pas ce que je t’ai dit, c’est tout, et attends qu’il revienne. J’ai confiance en toi, tu ne referas pas n’importe quoi.
Elle était encore sur le pas de la porte quand Amaury arriva. Ne voulant pas l’affronter en la présence d’Amy, Dimitri alla se réfugier dans la chambre, où il en profiterait pour s’habiller.
- Qu’est-ce que tu fais là ? S’étonna le roux.
- Dimitri a fini la soirée complètement bourré, alors je l’ai ramené, et j’ai passé la nuit ici, au cas où. Je lui ai parlé, par rapport à ce qu’il t’a dit hier soir, et je lui ai expliqué que tu supportais pas le mensonge, que si tu lui disais que tu ne l’abandonnerais pas, il devait te croire.
- Tu lui as quand même pas tout raconté ??!
- Je ne ferai jamais ça, tu le sais très bien Amaury. Tu peux me faire confiance.
- Oui, je sais, excuse-moi. Ce qu’il m’a dit hier soir, c’était encore une bribe de souvenir, c’est évident. Mais il doit pas croire que je l’abandonne, c’est pas possible. Je veux pas qu’il finisse comme lui.
- Ca n’arrivera pas, le rassura Amy en l’enlaçant. Il n’est pas lui, et il ne le sera jamais. Arrête de te torturer, ce n’était pas de ta faute.
Amaury était en pleurs, comme à chaque fois qu’il se remémorait son passé. Amy savait tout de lui, alors elle tentait de le consoler, mais il ne pourrait jamais oublier. Il se sentait coupable depuis des années, et rien n’y faisait. Quand il se calma, et quand son corps cessa d’être secoué de soubresauts, Amy lui fit parvenir quelques mots réconfortants à l’oreille, puis elle s’en alla enfin, laissant les deux jeunes hommes en proie à des sentiments différents.
Dimitri sortit de son refuge, et Amaury se retourna quand il l’entendit arriver. Il avait effacé toute trace de larme de son visage, mais le brun n’était pas dupe. Il l’avait entendu sangloter, et il pouvait voir ses yeux rougis. Cependant, il n’en fit pas part à Amaury.
- Je suis désolé, se contenta-t-il de dire. J’en peux plus de ma mémoire qui fait des siennes, je contrôle pas tout ce que je fais.
- Qui est cet homme qui t’a menti ? L’interrogea Amaury, en s’approchant de lui.
- Je sais pas, je m’en souviens pas, répondit le brun, la tête à présent appuyée sur le torse de l’homme qui le serrait dans ses bras.
- Son prénom, Dimitri…
- Je sais pas…
Ce n’était pas l’exacte vérité, il avait bien une idée, mais il préférait la garder pour lui. Etonnement, Amaury n’insista pas.
- Peu importe qui c’est, tu finiras par t’en souvenir, et je te vengerai de cet homme qui n’a pas su t’aimer, déclara-t-il.
Alors qu’il prononçait ces mots, son cœur se serrait, prêt à rouvrir les blessures du passé. Son ton était légèrement énervé, et sa voix tremblait un peu. Dimitri s’en rendit compte mais il ne fit aucun commentaire. Il était à la fois surpris et soulagé par ce qu’Amaury venait de dire. Il releva la tête, et il fixa le roux, dont les yeux étaient à présent à nouveau humides, sans que les larmes ne coulent pour autant. Pris d’un élan dont il ne se serait pas cru capable, il réduisit la distance qui séparait leurs visages. Il pouvait sentir le souffle d’Amaury sur ses lèvres. Il commençait déjà à avoir chaud, alors que le roux perdait le contrôle de la situation. Voyant que Dimitri n’osait pas faire le dernier pas, il décida de parcourir les quelques millimètres qui les empêchaient d’unir leurs bouches. Mais leur moment d’intimité fut interrompu par de légers coups donnés sur la porte de la caravane. Ceux-ci se firent insistants, alors Amaury hurla à son visiteur d’entrer, sans prendre la peine de se déplacer. Il n’avait pas lâché Dimitri quand Tatiana entra. Elle se figea, les yeux exorbités, mais elle reprit rapidement contenance.
- Tu as oublié ton portefeuille chez moi, lança-t-elle, en tendant l’objet à Amaury.
Merci pour tous ces compliments =D
Ca fait toujours plaisir.
Vous en aurez un peu plus de chap en chap XD
Moi mn préféré c'est Martin l'ours mdrrr *me tarde me tarde*
Et un autre aussi mais on dit pas^^
Un peu plus de révélation chaque fois^^
Ils sont pas sortis de l'auberge les pauvres choupinous comme tu dis, enfin si ils sont sortis mais Tatiana les a suivis (là t'as surement pas compris lol *se cache sous sa couette*)!
Merci beaucoup^^ Pour ton avis et pour être passée.
La suite arrivera, mais on ne sait pas encore quand.
Bisouuus