JoY's YAOI stories : EnJoY !
C’est essoufflés que Tristao et Nuno arrivèrent au lycée. N’étant pas ensemble en cours, ils devaient rapidement se séparer et rejoindre leurs classes respectives. Mais inquiet pour son ami, Nuno le regarda une dernière fois. Il fut surpris de constater que le visage de Tristao avait retrouvé son expression habituelle. Il ne souriait pas mais il semblait apaisé. Nuno s’approcha et enlaça son ami. Cette étreinte qu’ils s’offraient quotidiennement avant de partir au lycée lui avait manqué ce matin. Il le lâcha doucement quand il sentit son t-shirt s’humidifier. Tristao ne souriait pas, il était plus neutre que jamais, mais ses yeux débordaient. Il pleurait, il pleurait toutes les larmes de son corps. Il s’enfuit en courant quand il se rendit compte de la situation dans laquelle il était, sans laisser à Nuno le temps de lui poser la moindre question.
Après avoir quitté son ami précipitamment, Tristao alla se réfugier dans les toilettes. Les larmes inondaient toujours son visage alors qu’il s’affairait à déboutonner son pantalon, les mains tremblantes. Ceci étant fait, il s’adossa à la cloison et fit descendre son pantalon ainsi que son boxer jusqu’à ses genoux. Libéré de ces choses trop étroites, il ferma les yeux et fit lentement glisser sa main gauche sur son torse. Il effleura son bas-ventre avant de remonter vers ses tétons. Il les pinça, les caressa, mais cela ne lui suffisait plus. Alors, de sa main libre, il empoigna sa verge dressée. Dans un état second et le visage ravagé par les larmes, il commença à faire de longs va et vients. Il approcha son autre main et la posa directement sur ses bourses. Il les caressa doucement, tout en se branlant énergiquement. Il n’en pouvait plus, il avait le souffle court. Il s’efforçait de ne pas faire de bruit car quelqu’un pouvait arriver d’un instant à l’autre. Ses lèvres saignaient sous la morsure, ses yeux pleuraient sous la torture, mais la jouissance approchait. Il lâcha ses bourses et alla titiller son gland, sans pour autant stopper sa masturbation. Il le caressa de son index et ne s’arrêta pas, électrisé par ce contact. Il se déversa dans sa main quelques secondes plus tard, en gémissant le nom de la personne qui hantait ses pensées à cet instant :
- Nuno…
Il lui fallut quelques minutes pour se calmer. Quand son rythme cardiaque fut à nouveau régulier, il baissa les yeux et regarda ses mains. Ses pleurs, qui ne s’étaient pas arrêtés pendant l’acte, redoublèrent d’intensité quand il se rendit compte de ce qu’il venait de faire. Il se rhabilla rapidement et sortit de sa cabine pour se laver les mains. Il avait à peine mis ses mains sous l’eau que quelqu’un entra.
C’était Morgan, l’un de ses amis, et aussi un camarade de classe qui n’était pas allé en cours non plus apparemment. Ce dernier se figea lorsqu’il vit le visage défait de Tristao.
Morgan ne savait pas quoi dire. Immobile, il fixait Tristao. Ce dernier décida d’engager la conversation, feignant ne pas comprendre l’air effaré de son ami.
- Tu sèches encore, Morgan ? Lui demanda-t-il, en souriant tant bien que mal.
- Non.
- T’es sûr ? Parce que si t’es là alors qu’on a cours, ça veut dire que tu sèches tu sais.
- Ca te va bien de dira ça alors que t’es planqué ici. T’as de la chance, la prof était pas là aujourd’hui. T’auras pas à justifier ton absence. Par contre, tu me prends peut-être pour un con, mais le con, il remarque des choses, et tôt ou tard, il faudra tout lui raconter, parce que vu la gueule que tu tires, t’as sûrement besoin d’en parler. C’est fait pour ça, un AMI ! Pour t’écouter !
Morgan avait tout déballé d’une traite. Il n’aimait pas voir son ami dans cet état, et même s’il n’avait pas l’habitude de parler ainsi, il allait devoir faire un effort. Pour lui-même, pour Tristao. Il le fallait.
Alors que Tristao l’observait, surpris par cette longue tirade, Morgan ajouta.
- On est ami, Tris’. Je tiens à toi. Si t’as un souci, on peut en parler. Je dirai rien.
Tristao savait tout ça. Il avait confiance en son ami. Mais il n’avait pas l’habitude de raconter sa vie à n’importe qui, seulement à Nuno. Et cette fois, il ne pouvait pas se raccrocher à lui, car il était la source directe de son problème. Alors pourquoi pas Morgan ? S’il ne lui expliquait pas maintenant, il ne le lâcherait plus. Autant en finir avec cette histoire.
C’est sur cette pensée que Tristao alla s’asseoir sur le rebord de la fenêtre, le regard vide, lointain, vers l’extérieur. Morgan attendait, il ne devait pas le brusquer, pas maintenant.
- Je crois que je suis amoureux.
A cette phrase, Morgan se raidit mais son visage trahissait plutôt sa surprise. Il n’aurait jamais pensé que Tristao puisse tomber amoureux, même dans ses rêves les plus fous.
- Tu crois ?
- Oui.
- Mais t’en es pas sûr ?
- Non.
- Comment elle est ?
***
Chapitre dédié à Perri, qui adooore mon nouveau personnage, n'est-ce pas? ^^ Je l'aime Morgan moi <3
Et Word a un peu abusé sur les traits là o__O mais j'avais pas le courage de tout recopier xD
J'epère que ça vous a plu!
BisousSs!
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Mercii contente que ca t'aie plu xD
Tu verras plus tard si ton intuition (feminine) était la bonne ^^
Bisous!
Bisouss! Au fait, tu as mis le même com 2 fois alors j'en ai gardé qu'un^^
De rien^^ Et merci pour la chapitre xD
C'est une fic pleine de mecs pas doués lool
A tout de suite!!
Groos bisous ma belle!!
Vive Emmett (mmddrr!!)
Je pense que la suite est pour lundi prochain, vu que jeudi, ce sera Bonne(s) Année(s).
BizouxXx!
La suite arrive bientôt^^
Bisouss!
Ca m'arrive de pas avoir d'inspi aussi xD
C'est le bon article, c'est bon ^^ Je t'en veux pas de t'être trompé lool
Bisxx!